Le flocage Azerbaïdjan Land of Fire sur le maillot du RC Lens vivrait ses dernières semaines. Devant l’absence d’Hafiz Mammadov depuis de longs mois, un changement en début de 2016 est envisagé, mais rien n’est encore acté.
L’intérêt de Nissan pour le sponsoring maillot du RC Lens n’est pour le moment qu’une rumeur, témoigne Louison Auger, le responsable du sponsoring au sein du club Sang et Or, interrogé par EcoFoot. En effet, le constructeur a signé dernièrement un partenariat avec le club via le Groupe Lempereur. Ce concessionnaire multimarques très présent dans la région a souhaité se rapprocher du RC Lens. Lors de nos premiers échanges, il nous a indiqué son intention de pousser une marque qui possède une certaine appétence pour le football dans sa communication. C’est le cas de Nissan qui est partenaire, entre autre, de la Ligue des Champions. Cette association constitue un beau contrat de visibilité régionale pour le Groupe Lempereur. Mais aucune discussion autour du sponsoring maillot n’a été enclenchée. Aujourd’hui, via nos liens actionnariaux, nous sommes engagés avec l’Azerbaïdjan concernant la face avant du sponsoring maillot, il y aura peut-être une ouverture pour proposer ce support à d’autres annonceurs début 2016.
Il y a quelques semaines, Jean-Paul Lempereur, créateur du groupe automobile éponyme, confirmait lui-même, dans La Voix du Nord, qu’il serait intéressé par un partenariat avancé avec le RCL. Oui, Nissan peut être intéressé. La marque a scruté tout ce qu’il se dit sur et autour du club. Elle fait attention à son image. En attendant, le Groupe Lempereur vient remplacer Ford en tant que fournisseur automobiles du RCL. 25 véhicules vont être mis à la disposition du club.
Kia avait tiré le gros lot
Des marques automobiles associées à des clubs de football, ce n’est pas nouveau. Le RC Lens a connu un précédent. Saison 1997-1998, le club sort d’une année noire et se trouve sans sponsor maillot, un espace dont il avait fait cadeau la saison précédente à Umbro, son équipementier d’alors. Apparurent alors les trois lettres de Kia. Une marque de voitures coréennes alors parfaitement inconnue du grand public. Dans La Voix du Nord, Serge Doré, à l’époque responsable du marketing, se souvient : Cela s’est négocié pour deux fois rien. C’est tout juste s’ils nont pas payé en tee-shirts… J’avais affaire à des Coréens, je ne comprenais rien à ce qu’ils me disaient. Ils avaient prêté des voitures aux joueurs pendant six mois. KIA n’était pas passé loin de se casser la figure. Quelques mois plus tard, Lens était champion de France avec toute la couverture médiatique et la promotion induite pour la marque sud-coréenne.