Pas une semaine sans parler d’Ineos ? C’est peut-être le pari des communicants du groupe britannique de pétrochimie. Un pari pour l’instant tenu. Après la voile, le football et le cyclisme, on retrouve le nom d’Ineos dans l’athlétisme. Ineos poursuit sa stratégie de communication par le sport en investissant sur le défi d’Eliud Kipchoge pour s’attaquer à la barre des 2 heures sur le marathon.
C’est Nike qui a lancé le premier ce challenge avec le projet «Breaking2». C’était en 2017. Avec une préparation scientifique (aérodynamique, météo, nutrition…), le Kényan Eliud Kipchoge avait échoué de 25 secondes seulement dans sa tentative avec un temps de 2 h 0 min 25 s réalisé sur le circuit automobile de Monza en Italie. Une performance non homologuée par l’IAAF compte tenu de ses conditions avec de nombreux meneurs et une voiture placée devant les coureurs. Ineos reprend le défi à son compte. «J’ai beaucoup appris de cette expérience et je pense sincèrement que je peux aller 26 secondes plus vite qu’il y a deux ans» a précisé Kipchoge, champion olympique de Rio 2016, dans un communiqué. «Cela me procure une grande fierté d’accepter le challenge proposé par Ineos». «Eliud Kipchoge est le plus grand marathonien de l’histoire et le seul à pouvoir descendre en dessous des 2 heures» estime le milliardaire britannique Jim Ratcliffe, président d’Ineos. «Nous allons lui apporter le soutien nécessaire afin d’être les témoins d’un moment historique du sport».
Récent vainqueur pour la quatrième fois du marathon de Londres en 2h02:37, Kipchoge a abaissé en septembre 2018 son précédent record du monde sur la distance, parcourant les 42,195 km en à 2h01:39 sec lors du marathon de Berlin.
«Ineos 1:59 challenge»
Pour accompagner ce défi, une campagne marketing sera menée par Ineos. La date et le lieu de la tentative ne sont pas encore officiel, mais l’évènement, baptisé cette fois «Ineos 1:59 challenge», devrait se dérouler fin septembre début octobre quelque part à Londres.