Après avoir pris du retard dans sa préparation des Jeux olympiques d’hiver de 2018, Pyeongchang a trouvé son rythme de croisière
Les sponsors se sont faits rares et les responsables politiques ont été confrontés à des difficultés budgétaires. Mais, depuis, d’importantes entreprises du pays comme Samsung, LG et dernièrement le constructeur automobile Huyndai, ont accepté de soutenir les JO. Selon Cho Yang-ho, homme d’affaires sud-coréen, à la tête du comité d’organisation depuis un an et qui a remis sur les rails les préparations, les trois-quarts des 850 millions de dollars (770 millions d’euros) de partenariats auront été récoltés d’ici à la fin de l’année.
Le président du Comité international olympique Thomas Bach s’est dit mercredi confiant dans la capacité de la Corée du Sud à organiser les Jeux. D’énormes progrès ont été réalisés depuis la dernière visite, a affirmé le chef du CIO à Séoul après une rencontre avec les organisateurs des JO de Pyeongchang. Lors de la précédente visite en janvier, la présidente de la coordination des JO 2018 du CIO, la Suédoise Gunilla Lindberg, avait fait part de ses inquiétudes sur l’avancement des préparatifs de la compétition, après le refus, en décembre, du comité d’organisation de délocaliser certaines épreuves au Japon. C’est un plaisir de voir les équipements sortir de terre et de voir comme les travaux avancent, s’est cette fois-ci félicité Thomas Bach.