La décision des organisateurs du Grand Prix cycliste de Cologne de faire courir leur épreuve sous les couleurs nationales sans mention des parraineurs a été critiquée par la formation allemande Milram qui a déclaré forfait pour la semi-classique. Nous ne comprenons absolument pas la mesure prise par les organisateurs. Nous nous sentons exclus de la course, a regretté le patron de Milram, Gerry van Gerwen. Il y a encore des centaines de milliers d’amateurs de cyclisme en Allemagne qui souhaiteraient voir les meilleures formations professionnelles du peloton et les stars allemandes, a-t-il accusé. Pour la 93e édition de leur épreuve, les organisateurs du Grand Prix de Cologne, programmé traditionnellement le lundi de Pâques, ont voulu réagir aux affaires de dopage (Ullrich, Schumacher, Sinkewitz) qui ont terni la réputation du cyclisme en Allemagne. Les équipes en lice devaient permettre à leurs coureurs de porter un maillot aux couleurs de leur pays, sans aucune mention des partenaires et sponsors de l’équipe. C’est un geste symbolique, les équipes doivent pour une course libérer leurs coureurs de leurs obligations. Ils ne doivent pas être obligés de produire sous le pression de la publicité, a justifié Alexander Donike, le directeur de l’épreuve. Ce n’est pas seulement depuis les récentes affaires de dopage que la crédibilité du cyclisme allemand et la confiance en ses capacités de renouvellement sont proches de zéro. Les médias et les sponsors s’éloignent du cyclisme, il fallait réagir, a-t-il insisté.