Vainqueur de cinq titres en 2008, l’Open d’Ecosse, l’Open d’Eindhoven (Pays-Bas), le Masters de Norvège, le Masters de Göteborg (Suède) et le Ladies Masters de Madrid, la Française Gwladys Nocera a été désignée meilleure joueuse européenne de l’année par ses collègues du circuit européen dames de golf. A 33 ans, celle qui a également remporté l’Ordre du Mérite européen, est la première Française à recevoir cette distinction depuis Marie-Laure de Lorenzi en 1988 et 1989. Soutenue depuis ses débuts professionnels par la Société Générale, elle nous raconte comment les liens se sont noués avec la banque.
En temps normal, lorsque l’économie dérape, les dépenses liées à la communication sont les premières à trinquer. Les temps changent puisque la Société Générale, après avoir essuyé la tempête Jérôme Kerviel en 2008, entend continuer à investir dans le marketing sportif. L’engagement dans le sport correspond aux valeurs de la Société Générale, l’esprit d’équipe, le professionnalisme et l’innovation, indique Hugues Le Bret, Directeur de la communication de la banque. Il nous apparaît essentiel en termes de communication, de faire preuve de fidélité, de maintenir la confiance et la relation avec nos partenaires et nos clients.
De la parole aux actes, la Société Générale a multiplié au cours des derniers mois le renouvellement des contrats de sponsoring. Jusqu’en 2012, au moins, elle continuera donc d’accompagner la Fédération française de rugby (FFR), et la Ligue (LNR). Mais également la Fédération française de golf (FFGolf). Jusqu’en 2011, la banque restera également aux côtés de l’Evian Masters, la deuxième plus grande compétition de golf féminin au monde. Un engagement similaire a été pris auprès de la Fédération française handisport. La banque complète son maillage par des accords individuels avec quelques champions triés sur le volet. Comme avec la golfeuse Gwladys Nocera. Une histoire née avec les débuts professionnels de la Française en 2003. La première rencontre s’est opérée grâce à la Fédération française de golf (FFGolf), raconte Gwladys Nocera. Je venais de passer professionnel et je cherchais des partenaires. De son côté, la Société Générale voulait accompagner des joueuses. J’ai passé un entretien. J’ai exprimé mes objectifs en devenant professionnelle, mes souhaits. J’ai également expliqué la façon dont je m’entraînais, décortiqué le staff qui m’entoure. C’était comme passer un entretien pour décrocher un emploi.
Grâce à la Société Générale, je me concentre sur le jeu
L’entretien a donc été concluant puisque les deux parties continuent depuis leur parcours commun. Le soutien à Gwladys, comme avec Grégory Bourdy ou Sophie Gicquel complète notre dispositif, explique Raphaël Niemi, responsable du sponsoring pour la Société Générale. Il s’agît de montrer un exemple. Et puis le golf est une discipline qui complète parfaitement notre engagement dans le rugby. La Société Générale a été mon premier partenaire, en même temps que Lacoste, précise le numéro 1 européenne. Pour ça, je ne peux que leur être reconnaissante. Car sans le coup de pouce de la banque, le budget nécessaire à une saison sur le circuit féminin serait difficile à boucler. Une saison de golf coûte beaucoup d’argent. Grâce à la Société Générale, l’intégralité de mes frais (entraîneur, préparateur mentale, préparateur physique et déplacements) est pris en charge, indique Gwladys Nocera. Je peux me concentrer sur le jeu. En retour, notre golfeuse participe volontiers à quelques démonstrations avec des clients de la Société Générale ou à des rencontres avec des pratiquants lors l’open de golf organisée par la banque (une vingtaine dans toute la France).
Si les sommes engagées dans ces divers partenariats sont sans commune mesure avec les conséquences de la crise dite des subprimes, elles restent importantes. Chaque année, la Société Générale engage 20% de ses dépenses de communication dans le sponsoring, soit près de 14 millions d’euros annuels, dont 4 à 5 millions d’euros dans le golf.