Les partenaires du XV de France le jurent : jamais, même après la déroute face aux Tonga, ils n’ont douté de la pertinence de leur engagement auprès des Bleus.
Nous n’avons jamais changé de stratégie. On soutient le XV de France dans les bons comme les mauvais moments, soutient à l’AFP Sylvie Lagourgue, directrice de la communication et du marketing de la GMF, parrain depuis 25 ans de la FFR. Et après ce match magnifique contre l’Angleterre, on se dit que l’on avait raison. Autre partenaire historique, engagé également depuis un quart de siècle, la Société générale a fait de l’aléa sportif une composante de (son) partenariat comme l’explique son directeur de la communication Raphaël Niemi. On a tout connu avec l’équipe de France. Nous avons un partenariat dans la durée qui se renforce à travers les épreuves et c’est même parfois dans la défaite que l’on mesure le mieux l’esprit d’équipe.
Vendredi dernier, à la veille d’un quart contre les Anglais, Renault envoyait aux Bleus un message de soutien dans le quotidien L’Equipe, les enjoignant de faire aux Français, un beau bouquet de Roses, en référence au symbole de l’Angleterre. Ce vendredi, à la veille de France-pays de Galles, Renault remettra ça en réclamant une quiche ou une soupe aux poireaux.
Aucun partenaire n’a cru à un scénario à la Knysna, en référence à la grève des footballeurs durant la Coupe du monde 2010 auquel le sélectionneur a lui-même fait référence. Aucun plan B n’a été envisagé pour dissocier la marque, le cas échéant, d’une équipe à l’image déliquescente. Chez Nike, équipementier du rugby français jusqu’en 2012, on affirme n’avoir jamais envisagé de modifier la campagne de communication autour du XV de France. La GMF avait simplement décidé de stopper la sienne, et ce depuis longtemps, si la France sortait en quarts de finale. Quant à la Société générale, elle est également partenaire de l’événement Coupe du monde et aurait pu, en cas de défaite du XV de France, recentrer ses messages.