Après la conquête du Trophée Jules Verne grâce à son maxi trimaran Banque Populaire V, Chantal Petrachi, directeur de la communication de Banque Populaire, confie à Sponsoring.fr ses premières réactions sur cette aventure.
Quelle est votre première réaction à ce record ?
C’est d’abord un immense bonheur. Une immense fierté aussi. C’est un projet que Banque Populaire porte depuis 2005. Il illustre notre modèle de banque coopérative. Celui de pouvoir concevoir et construire une action dans la durée. Nous sommes partis d’une page blanche et aujourd’hui le rêve devient réalité .
Qu’est-ce qui vous a motivé dans ce projet ?
En 2005, nous étions à la croisée des chemins. En tant que banque de la voile nous voulions reprendre notre destin en main et ne pas dépendre d’un circuit , dun organisateur ou d’un événement en particulier. En se lançant dans un tel défi, la seule construction du navire en est un, nous voulions transposer nos valeurs sur le terrain.
Est-ce seulement un exploit sportif ?
C’est aussi une aventure humaine. L’adhésion autour de ce projet est inimaginable. Dans une période morose, la course au Trophée Jules Verne donne de l’espoir et prend le contre-pied de la situation actuelle. La personnalité de Loïck Peyron joue également dans cet état de fait. Il sait comme personne faire partager les émotions.
Remplacer Pascal Bidégorry à la barre de Banque Populaire V par Loïck Peyron, c’est aussi s’attacher les services d’un personnalité médiatique…
Loïck Peyron n’est pas un coup médiatique. L’idée de construire le plus grand trimaran de course du monde a été développée avec Pascal Bidégorry, entré à lorigine dans le team en 2004 pour barrer le Figaro Banque Populaire . Nos chemins se sont séparés parce que nos stratégies se sont éloignées. L’arrivée de Loïck Peyron s’est révélée un choix judicieux, mais c’était d’abord un choix justifié. Combien de skippers dans le monde sont-ils capables de barrer un tel navire ? Le palmarès de Loïck parle pour lui. Qui plus est, il possède une capacité d’adaptation hors du commun. Il est parti de l’expérience acquise des précédentes campagnes sans chercher à tout révolutionner. Il a rapidement remis le bateau dans une dynamique de succès.
Son image ne fait-elle pas de l’ombre à un sponsor ?
Son image n’est pas associée à une marque en particulier. De plus, le bateau, comme une équipe cycliste, porte le nom du partenaire. A chaque fois qu’on parle de Loïck Peyron, on cite Banque Populaire. C’est un partenariat gagnant-gagnant.
Après 22 ans d’implication, la voile a-t-elle toujours quelque chose à apporter à Banque Populaire ?
Nous continuons d’être armateur, mais aussi à favoriser la pratique de la voile avec la Fédération française et nous encourageons l’équipe de France olympique pour les prochains JO d’été à Londres. Le troisième volet de notre implication touche au mécénat avec la sauvegarde du patrimoine maritime au travers des Pen Duick d’Eric Tabarly. Banque Populaire est la banque de la voile. Notre investissement ne se dément pas.
Emmanuel Frattali