Banque Populaire a présenté son nouveau projet : un multicoque gigantesque (aussi haut que l’Arc de Triomphe) pour battre tous les records autour du monde. Un étage de plus dans la galaxie voile des Banques Populaires. Chantal Petrachi, Directrice de la communication Banque Fédérale des Banques Populaires, revient sur l’investissement de la banque dans le sponsoring sportif et sur ses retombées.
– Vous vous définissez comme la banque de la voile. N’est-ce pas un peu exagéré ?
– Nous sommes la banque de la voile parce que nous avons investi l’ensemble des facettes du monde de la voile. A l’origine, nous étions armateur d’un trimaran. Et puis nous sommes devenus partenaire de la Fédération française de voile (FFV). Ce qui nous a permis de faire autre chose. Nous soutenons l’équipe olympique mais nous tenons aussi à favoriser le développement de la voile partout, sur tout le territoire en démultipliant notre action grâce à l’investissement des Banques Populaires, dans les région, avec les ligues. Par exemple, la Banque Populaire de l’Ouest soutient des champions locaux comme Faustine Merret, championne olympique à la planche à voile en 2004. Le dernier volet de notre engagement concerne l’association Eric Tabarly pour sauvegarder et montrer au public ces bateaux mythiques : les Pen Duick.
– Au-delà de votre communication, de quelle manière faites-vous participer vos clients ?
– Etre la banque de la voile, c’est également développer des produits et services qui répondent aux besoins, aux attentes des pratiquants. Nous avons développé une gamme de crédit (classique ou LOA) pour financer le bateau du plaisancier par exemple. Une assurance nautique existe aussi. Nous proposons également une carte de paiement Aurore Banque Populaire Carte Voile qui offre les mêmes services qu’une carte classique mais qui propose en plus à son porteur de bénéficier de réductions dans plusieurs commerces ou activités en lien avec la mer. En prime, une part du montant des achats réalisés avec cette carte est reversée à la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer).
– Comment se manifeste votre engagement avec la FFV ?
– Notre soutien à la FFV se fait à deux niveaux. Nous accordons une subvention à la fédération qui en fait le meilleur usage. Cet argent est dédié au soutien aux clubs. Nous avons un programme de cofinancement pour les clubs qui souhaitent s’équiper de matériel (voiles, gilet de sauvetage, bouées, etc). Les banques populaires régionales nouent en plus des accords avec les ligues dans cet esprit. Ce qui est formidable dans un groupe fédéral comme le nôtre.
– Pouvez-vous nous détailler à quel public vous vous adressez au travers de votre engagement ?
– La voile est un sport universel. Certes, il fait moins souvent l’objet de retransmissions que le football. Mais c’est un sport qui bénéficie de beaucoup de sujets dans les journaux télévisés. Quand on fait de la voile, on sait que c’est une discipline qui touche un large public. Il suscite un intérêt y compris auprès des non pratiquants. Le cur de cible est un public un peu plus masculin que féminin et franchement un petit peu plus CSP +.
– Pour quel résultat ?
– Spontanément, 3 Français sur 4 associent les Banques Populaires à la voile. C’est le fruit de la durée de notre engagement. Nous avons préempté un territoire.