En privilégiant, à outrance, la rentabilité économique, l’International Rugby Board (IRB) a inventé la Coupe du monde à deux vitesses. Depuis le lancement du Mondial australien (le 10 octobre dernier), tout le monde a remarqué que les différentes nations n’étaient pas logées à la même enseigne. Le week-end est réservé aux grandes nations – France, Angleterre, Australie, etc. – alors que les petites nations doivent jouer en semaine et disposent de moins de temps de récupération entre deux rencontres. Interrogé sur le pourquoi de cette disparité, qui nuit à la crédibilité du spectacle sportif, John O’Neill, directeur exécutif de la Fédération australienne, a au moins eu le mérite de la franchise : Parce que les télévisions paient et qu’elles imposent leurs programmations a-t-il répondu. Comme ça, c’est clair.