Ce grand événement organisé par le Groupement du Patronat Francophone (GPF) s’est tenu ce jeudi 27 juin à la Cité internationale de la langue française au Château de Villers-Cotterêts (Aisne).
Notre président Bruno Lalande y a notamment animé un atelier sur le thème : « Force de la francophonie sportive : sport et entreprise » avec des prestigieux intervenants :
Azza Besbes, championne d’escrime tunisienne, désignée femme francophone de l’année en 2018, reconvertie chef d’entreprise, qui a fait le parallèle entre un sportif de haut niveau et un entrepreneur : « Dans les deux cas, il faut savoir calculer le risque et changer de stratégie quand il le faut ».
Daniel Cotta, directeur des opérations de la société toulousains Gregori International : « Les entreprises françaises PME qui travaillent en Afrique, ça existe! : 90% de nos 200 collaborateurs sont en Afrique. » « Il n’y a pas de fatalité, avec le sport tout va bien. » « En Côte d’Ivoire, on a reconverti une décharge en parc avec 350.000 arbres et des infrastructures sportives. »
Frédéric Thiriez, ancien président de la Ligue de Football Professionnel (LFP) : « N’opposons pas le sport et la culture, ils sont indissociables : l’être humain, c’est le corps et l’esprit. » « Le foot est un moyen de rayonnement de la France : un Français a créé la FIFA, un autre la Coupe du monde, un autre l’UEFA, une centaine d’entraîneurs français oeuvrent à l’étranger, etc » « Il existe une structure nommée le « Collectif Football France » qui réunit la FFF et une douzaine d’entreprises : cette structure met en place des actions très concrètes sur le terrain. »
Daniel Zielinski, délégué ministériel à la francophonie auprès du Ministère des Sports et des Jeux Olympiques, haut fonctionnaire à la langue française : « Le développement de la francophonie sportive passe notamment par les collectivités territoriales, le développement de ressources pédagogiques pour l’apprentissage du français par le sport, le numérique pour valoriser le français (via un chatbot que nous sommes en train de développer, notamment), et le groupe animé par Bruno Lalande sur la francophonie économique sportive. Il y aura 650 millions de francophones en 2050, c’est un marché considérable pour les entreprises. Les économistes de la langue française démontrent que partager la même langue est un facilitateur dans les affaires. La francophonie est par ailleurs une vraie dynamique, avec de nouveaux entrants et de nouveaux pays candidats. Le marché des Grands événements sportifs internationaux (GESI) est un secteur qui va passer de 17 à 32 milliards d’euros en 5 ans. Il va nécessiter des investissements en infrastructures et la formation de professionnels compétents, en langue française ! »
Mamadou Lamine Mane, vice-président de la commission sport du GPF qui précise que son instance vise à « inclure le réseau de sportifs et permettre à ces derniers d’être entourés d’entrepreneurs »
