Ils sont composés de fibres de longueur double (50 à 70 mm), lestés de sable, avec une charge de granulats de caoutchouc en surface (SBR(16) issus du recyclage de pneus usagés ou EPDM(17) à base délastomères neufs). Les terminaisons des fibres sont laissées libres sur 0,5 à 1 cm pour simuler le gazon naturel et ralentir le ballon. Les caractéristiques techniques sont plus proches du gazon naturel sur le plan de la souplesse, de la friction en rotation, du rebond de ballon et quelquefois supérieures en absorption des chocs et restitution dénergie. Le roulement est plus faible que sur les générations antérieures, mais un entretien est impératif pour le conserver en bon état au fil des ans. Ces revêtement dits de «troisième génération» sont moins abrasifs pour les joueurs lors des chutes que les précédents et permettent de réduire les traumatismes. Il existe également du synthétique non sablé, méthode plutôt prisée pour le hockey sur gazon. Plus récemment, on a vu apparaître des brevets pour des systèmes qui combinent de lherbe naturelle et des brins artificiels. On trouve déjà de tels terrains à Liverpool ou au Real de Madrid. Ces surfaces de «troisième génération» sont dorénavant acceptées par les fédérations internationales de football et de rugby notamment (Fifa, IRB), sous certaines conditions. Les instances fédérales ont élaboré des batteries de tests pour caractériser les gazons (test sur échantillon auprès de laboratoires certifiés, mesures des performances sportives après installation, calcul du taux dabsorption des chocs, mesure sur le rebond et le roulement de ballon, etc.). Elles ont imposé des cahiers des charges reprenant les exigences minimales selon les applications. Pour finir, elles ont agréé des fabricants.