Paris 2024 a dévoilé, ce lundi, les mascottes olympique et paralympique des Jeux olympiques et paralympiques. Elles prennent les traits de bonnets phrygiens sur deux pieds pour la mascotte olympique et un pied-une lame pour la mascotte paralympique.
Les « Phryges », mot inventé de toutes pièces par Paris 2024, ont été présentées lundi. Ces bonnets phrygiens, symboles de liberté, ont été choisis pour « casser les codes » selon Paris 2024. L’idée a été proposée par l’agence W & Cie.
Dans sa version olympique, la peluche est trapue et plus petite que sa jumelle paralympique, qui porte une lame à la jambe droite, et se révèle plus grande et élancée. Ses concepteurs ont imaginé des caractères différents. La phryge olympique se veut « cérébrale », « grande séductrice » et « pudique » sous ses « manières roublardes », la phryge paralympique est présentée comme une « vraie fêtarde », « spontanée » et « un peu tête brûlée ».
Les PME françaises Gipsy et Doudou & Compagnie ont été choisies pour fabriquer les peluches, principalement en Asie. Mais Doudou & Compagnie va agrandir son usine en Bretagne afin d’assurer 15 % de sa production en France.
Les mascottes seront commercialisées à partir de 15 €, notamment au travers du réseau des magasins Carrefour, partenaire premium des JO, ainsi que dans plusieurs chaînes de magasins de jouets, les boutiques souvenirs des aéroports, la boutique en ligne de Paris 2024 ainsi que la première boutique officielle inaugurée dans le quartier des Halles à Paris. À partir de l’été 2023, les peluches et leurs dérivés seront également disponibles chez Décathlon, partenaire officiel de Paris 2024.

L’enjeu économique de la mascotte est réel pour le comité d’organisation qui espère écouler plus de deux millions d’exemplaires. La vente des mascottes devrait générer « au moins 20 % » du chiffre d’affaires prévisionnel des produits dérivés, soit 400 M€ sur 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires au total. Mais Paris 2024 n’a budgété que 127 M€ de recettes issues des produits dérivés parce que le business model du merchandising est basé sur le versement de redevance de chaque licencié (environ 70 licenciés) à Paris 2024 en fonction de son chiffre d’affaires.