La 5e édition de l’Observatoire du Naming, organisée par Sporsora et l’agence Sport & Co, s’est tenue au Parc des Princes.
Le marché du naming est grandissant en France. « Le secteur du naming est un marché dynamique et en évolution », souligne Christophe Lepetit, responsable des partenariats et des études économiques au Centre de Droit et d’Economie du Sport (CDES). En France, 18 opérations de naming ont été recensés en 2022 (signature ou prolongation) par le CDES, avec une prédominance pour les compétitions sportives. Quatre opérations de plus qu’en 2021.
Voilà pour le quantitatif. Pour la qualificatif, des partenaires sont venus témoigner de leur utilisation du naming.
Depuis la saison dernière, le championnat France de basket-ball s’appelle ainsi « Betclic Élite ». « Garder la même base de naming était important pour travailler l’acceptation, témoigne Damien Fréal, directeur des partenariats et des sponsoring chez Betclic. Après une année de partenariat, on s’aperçoit que les fans et les suiveurs de Betclic Elite la nomme naturellement la « Betclic ». » Le responsable rappelle au passage que le basket est le 3e sport le plus parié en France. « Betclic est la société de paris sportifs numéro 1 pour le basket. Depuis l’annonce de ce partenariat, on a constaté une hausse de 60 à 70% de paris sur le championnat France de basket. On diffuse également les matchs en live. »
« La marge de progression est encore grande »
Gauthier de Tessières, vice-champion du monde de ski alpin en 2013, est aujourd’hui le responsable de la communication chez Greenweez. La filiale de Carrefour, spécialisée dans la vente en ligne de produits bio et écoresponsables, a choisi de s’associer à la Fédération Française de Tennis (FFT) pour 3 ans. En juillet dernier, la première édition de la « Greenweez Paris Premier Padel Major » se tenait à Roland-Garros. Pour Gauthier de Tessières, ce partenariat était une évidence : « On croit dans le sport pour développer la notoriété de Greenweez. Un peu à l’image de notre marque, le padel est un sport en plein développement en France (280.000 pratiquants). Avec 25.000 spectateurs et 600.000 téléspectateurs en 4 jours, les chiffres sont encourageants pour une première édition. »
« Chez Sporsora, nous constatons que le naming s’étend et est de mieux en mieux accepté, résume Magali Tézenas du Montcel, Directrice Générale de Sporsora. Certains partenariats sont même devenus des références sur le marché français. Ils permettent de répondre à des objectifs variés pour les deux partenaires. Côté « marques namers » : notoriété, préférence, engagement des collaborateurs ou encore engagements RSE. Côté « sport » : ces partenaires namer aident à développer la pratique, la visibilité et la diffusion des sports auxquels ils s’associent. Il y a tous les ans de nouveaux entrants et la marge de progression est encore grande si l’on se compare à l’international. »