Paris 2024 a officialisé la signature d’un partenariat avec le Groupe ADP. Déjà partenaire pendant la phase de candidature du projet, il devient Partenaire Officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Dans un peu plus d’un an, les aéroports parisiens accueilleront des milliers d’athlètes et des centaines de milliers de spectateurs et autres acteurs directs des JO. « Lors de l’été 2024, la France sera le centre du monde. C’est dans nos aéroports que pour beaucoup les Jeux commenceront et se termineront : chacun s’y forgera ses premiers comme ses derniers souvenirs » explique Augustin de Romanet, Président-directeur général du Groupe ADP (Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget, notamment).
« C’est un magnifique défi pour l’ensemble de la communauté aéroportuaire comme pour nos territoires et une occasion unique de témoigner de notre savoir-faire et de notre engagement en matière d’hospitalité. » Les athlètes des Jeux Olympiques de Paris 2024 n’auront pas à se tracasser quant à leur arrivée en France si l’on en croit Augustin de Romanet. « C’est un enjeu considérable, nous allons être la principale porte d’entrée des athlètes (…) nous allons avoir en quelques jours 15.000 athlètes avec des bagages très inhabituels », a-t-il constaté sur Franceinfo. Pour « donner la meilleure image possible du pays », Augustin de Romanet a déjà établi un plan de bataille avec « une multitude d’attentions particulières », parmi lesquels un accueil soigné, des enregistrements facilités ou encore un terminal spécifique.
Concrètement, le PDG du Groupe ADP (qui accueille près de 90 millions de passagers chaque année à Paris), a notamment annoncé que les athlètes devront pouvoir enregistrer « tous au même moment enregistrer leurs bagages, on va créer des enregistrements sur les lieux du village olympique. » Des dispositions qui demanderont de la main-d’œuvre. Pour cela ADP compte mobiliser « plus d’un millier de volontaires » qui auront « notamment des formations en anglais. » Toutefois, Augustin de Romanet a recommandé au grand public « d’éviter de prendre l’avion » les jours des grands départs des athlètes.
ADP profitera de cet évènement pour s’impliquer auprès de ses salariés en finançant des projets sportifs individuels ou collectifs. Une mission pilotée notamment par Pascal Gentil, double médaillé de bronze olympique de taekwondo à Sydney 2000 et Athènes 2004, qui a rejoint le groupe.
Des taxis volants pour se déplacer pendant les JO
Ce projet, qui semblait relever de la science-fiction il y a peu encore, devrait devenir réalité à l’occasion du plus grand événement sportif mondial. Il sera possible de se déplacer dans la capitale pendant les JO à bord de taxis volants. Plusieurs lignes expérimentales seront mises en place pour assurer des trajets entre Issy-les-Moulineaux et Saint-Cyr L’École, entre Roissy et Le Bourget, et entre Le Bourget et une barge amarrée au quai d’Austerlitz.
Se déplacer à bord de taxis volants coûtera la modique somme de 110 €, à en croire les propos du PDG du groupe ADP Augustin de Romanet. « Ce sont de petits hélicoptères qui vont exploser dans le monde à partir des années 2028-2030, prédit-il au micro de France Info. Pour les JO, ça sera expérimental. Nous vendrons quelques milliers de billets à des prix très raisonnables, de l’ordre de 110 €. » Le patron du groupe ADP estime que le montant, qui correspond au double du tarif d’un taxi automobile, permettra à « tout le monde », et pas seulement aux plus riches, de tester ce nouveau mode de transport à bord d’engins à mi-chemin entre drones et hélicoptères. « Quand vous voulez passer d’un bout à l’autre d’une grande métropole dans le monde, vous avez parfois 2h30 de transport en automobile », indique Augustin de Romanet au sujet des situations contraignantes que les taxis volants permettront d’éviter pendant les JO.
Au-delà de l’aspect pratique des taxis volants, désignés sous l’acronyme VTOL (Vertical Take-Off and Landing) pour les spectateurs des JO, le PDG du groupe ADP estime que ces appareils peuvent également se révéler très utiles pour faciliter les évacuations sanitaires, souvent réalisées « dans des ambulances qui sont victimes des embouteillages ».