Le couvre-feu instauré en Île-de-France et dans huit métropoles entre 21h et 6h, à partir du 17 octobre, autorise la tenue des événements sportifs professionnels. En revanche, le peu de public autorisé dans les travées jusqu’ici baisse encore. Ce sera le huis clos.
Le changement est d’ordre symbolique. En Île-de-France, comme dans les métropoles d’Aix-Marseille, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Rouen, Saint-Étienne et Toulouse, les événements sportifs professionnels pourront continuer d’être organisés malgré l’instauration du couvre-feu à partir de samedi minuit. Ils bénéficieront en effet d’une dérogation spéciale pour jouer et finir après 21 heures. « Il y aura une possibilité de dérogation, avec ou sans public selon l’heure », a indiqué le Ministère des sports. Cette saison, en raison des différents diffuseurs télé, trois matchs par journée de Ligue 1 se disputent à 21 heures. Cependant, la jauge de 1.000 personnes autorisées à assister aux rencontres s’en trouve affectée. Elles devront se tenir à huis-clos. En journée, les événements seront contraints de respecter les jauges déjà instaurées par les autorités sanitaires. En Ligue 2, où la plupart des matchs débutent à 19 heures, le huis clos sera la norme pour les matchs à domicile des clubs concernés. Même scénario pour le championnat de Top 14. La Ligue de rugby (LNR) doit discuter avec les diffuseurs pour éventuellement programmer les matchs à un autre horaire.
Les événements internationaux (Ligue des champions, Rolex Paris Masters, etc.) sont également concernés. Pour le tournoi parisien de tennis, prévu du 31 octobre au 8 novembre, les organisateurs devront ajuster la programmation pour faire jouer les têtes d’affiche plus tôt.
Mais si les droits TV au football et au rugby garantissent des rentrées d’argent aux clubs même sans public, la situation est différente pour les championnats de handball, de basket ou de volley. Pour ces derniers, disputer des matchs à huis clos est catastrophique économiquement.