La Caisse des dépôts et consignations (CDC) s’est engagée lundi à verser 1,5 million d’euros au Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et à mettre à sa disposition du personnel pour l’aider à défendre la candidature d’Annecy pour l’organisation des JO d’hiver 2018.
La CDC, le Groupement d’intérêt public (GIP) Annecy 2018 et le CNOSF ont signé un accord dans ce sens lundi à Paris en présence de la ministre des Sports Chantal Jouanno.
On avait besoin d’un coup de pouce financier, de quoi nous aider à montrer encore au CIO (Comité international olympique) que notre dossier participe au développement durable, a commenté Charles Beigbeder le président du GIP Annecy 2018.
Outre son apport financier, l’établissement public va impliquer toutes ses filiales oeuvrant dans l’environnement et le développement durable dans le projet: la CDC-Biodiversité, la filiale ingénierie Egis, la foncière Icade, la Société nationale immobilière (SNI), le transporteur Transdev et la Compagnie des Alpes.
La CDC n’attend rien en contrepartie, a assuré à l’AFP son directeur général Augustin de Romanet, expliquant que la candidature d’Annecy était une question d’enjeu national.
Il a toutefois reconnu que si Annecy l’emportait, les filiales de la CDC pourraient gagner des contrats, notamment dans la construction des infrastructures.
Il ne faut pas que ce soit un motif d’argent qui joue contre Annecy, a plaidé M. de Romanet, ajoutant que la décision de la CDC visait aussi à éviter des regrets éventuels.
Réaffirmant que la ville d’Annecy avait les moyens de l’emporter, Mme Jouanno a estimé que la belle goutte d’eau de la CDC pourrait être un atout supplémentaire pour Annecy.
Le savoir-faire de la CDC en terme de biodiversité est le petit plus qui pourrait faire la différence au final, a déclaré la ministre.
Le nom de la ville organisatrice des JO d’hiver 2018 sera connu le 6 juillet à Durban (Afrique du sud), après un grand oral des trois métropoles candidates encore en lice: Pyeongchang (Corée du sud), Munich et Annecy.