Des médecins, fédérations et associations signent une tribune demandant la levée de la limite d’un kilomètre du domicile pour le motif d’activité physique.
Pour la santé de tous : limitons les contacts plutôt que les sorties ! » titre la tribune signée par 14 structures impliquées dans la mobilité, le sport et la santé dont les fédérations françaises de cyclisme, athlétisme, randonnée, triathlon, course d’orientation et de cyclotourisme.
« Alors que le deuxième confinement pourrait durer plus longtemps que le premier, autorisons aux citoyens un accès responsable à l’activité physique individuelle en extérieur. L’usage du vélo, la marche et le running relèvent de questions de santé publique tant physique que mentale ! », avance la tribune. Elle rappelle ainsi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de continuer l’activité physique durant la pandémie, alors que les Français ont pris 2,5 kg de poids en moyenne lors du premier confinement.
« Nous comprenons la nécessité de limiter autant que possible les sorties, mais uniquement dans le but d’éviter les regroupements. Ainsi, la restriction de distance nous semble totalement contre-productive », estiment les signataires. La tribune liste ainsi les « nombreux effets pervers » de la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile pour l’activité physique.
Ainsi, le « rayon d’un kilomètre rend la pratique peu attractive, voire désagréable ». Par ailleurs, en zone dense, « la limite d’un kilomètre favorise les regroupements dans les rares espaces verts ». « Être en mesure de s’exposer à des grandes aires boisées ou enherbées n’est pas toujours possible dans un rayon d’un kilomètre », soulève également la tribune alors que « l’accès à la nature participe à l’équilibre psychique des individus ».
« Pour toutes ces raisons, nous demandons la levée de la limite d’un kilomètre du domicile pour le motif d’activité physique, comme dans les autres pays européens », conclut la tribune.