Antony Bloch, chasseur de tête spécialisé dans lunivers du sport, a sondé Bernard Amsalem, le président de la Fédération Française d’Athlétisme (FFA). Le chef de mission pour les Jeux Olympiques de Londres 2012 s’est prêté à l’exercice afin de réaliser son CV.
SON PARCOURS
Depuis 2001 Président de la FFA
1997 2001 Vice président de la FFA
1996 2001 Président de la ligue de Haute-Normandie d’Athlétisme
1986 2004 Conseiller régional Haute-Normandie
1979 2001 Maire de Val de Rueil (27)
1975 1986 Chef d’équipe conditionnement et stocks, Institut Pasteur Production
1973 1975 Préparateur en pharmacie
SA FORMATION
1972 Brevet de technicien préparateur en pharmacie
SA VISION DU MANAGEMENT EN 5 MOTS
Fédérer, communiquer, exigence, objectifs, évaluer
5 PRINCIPALES QUALITÉS D’UN COLLABORATEUR
Adaptabilité, esprit d’équipe, écoute, disponibilité, engagement
SON ÉVÉNEMENT SPORTIF LE PLUS ÉMOUVANT
La victoire sur 100m de Bob Hayes aux JO de Tokyo 1964
A PART LE SPORT…
Bernard Amsalem est passionné d’histoire contemporaine et de géographie. Il lit notamment tout ce qui rapporte à l’avènement du nazisme avec l’objectif de mieux comprendre comment l’Allemagne a pu basculer dans la sauvagerie.
SON REGARD SUR SA FONCTION
Bernard Amsalem ne s’en cache pas. Il milite pour une profonde réforme de la gouvernance du sport en France. Celle-ci responsabiliserait davantage les dirigeants en contrepartie d’un renforcement significatif de leur pouvoir de décision et d’action. Il regrette que les dirigeants ne soient pas mieux considérés par l’Etat, qui les a récemment qualifiés d’immatures. Selon lui cette immaturité n’est que la résultante d’un système infantilisant que l’Etat a lui-même mis en place. Il n’est plus concevable pour lui que les dirigeants endossent la pleine responsabilité des échecs alors qu’ils n’ont pas toute la liberté d’exercer leur pouvoir.
SA VISION DU SPONSORING
Son objectif en tant que président de la FFA est d’inciter les sponsors à s’investir sur le plan structurel et qu’ils participent plus activement au développement de la pratique sportive. Il faut selon lui que le sponsoring dépasse la simple recherche de visibilité. Pour favoriser l’implication les entreprises, Bernard Amsalem propose non seulement un changement des statuts, mais également la mise en place de fonds d’investissements communs qui permettraient de sécuriser les ressources, aujourd’hui beaucoup trop dépendantes des performances aux évènements majeurs.
SA BONNE ADRESSE A PARTAGER
Le restaurant le Veau d’Or à Rouen pour la qualité de ses viandes.
En savoir plus
www.bloch-consulting.fr