Interrogé sur l’incroyable come-back d’Oracle Team USA en septembre dernier lors de la Coupe de l’America, le Néo-Zélandais Dean Barker, skipper d’Emirates Team New Zealand, se demande toujours comme son défi a fait pour perdre la Cup. Team New Zealand s’était finalement incliné 9 victoires à 8. Les Américains se sont améliorés de façon spectaculaire. Nous les avons vus revenir, nous voyons qu’ils allaient de plus en plus vite au près et c’était de plus en plus dur pour nous.
Le Néo-Zélandais réaffirme la détermination de son pays à aligner une équipe pour la prochaine édition. Nous sommes absolument décidés à composer une équipe pour la 35e Coupe de l’America, a-t-il confié. Mais il est, comme tout le monde, dans l’attente de la publication, en principe fin mars, du protocole de la future Coupe pour finaliser le projet. Ce document sert à fixer les dates de la compétition, le lieu et le format des régates, ainsi que le type de bateau à utiliser. Nous n’avons pas les réponses aux questions que les sponsors peuvent se poser, indique Barker. Mais ce que nous avons vu à San Francisco pendant la Coupe de l’America a frappé les imaginations de beaucoup de gens. Des bateaux incroyables, rapides… La formule idéale, de mon point de vue. Interrogé sur ce qui serait le bateau idéal, il a répondu que dans une campagne pour la Coupe de l’America, ce qui coûte le plus cher c’est la masse salariale. Comment réduire cela ? En limitant la complexité du bateau, le nombre de personnes qui s’en occupent à terre, l’équipe navigante. A San Francisco, nous avions 110 personnes. Si on peut ramener ce chiffre à 80 ou 90, ça ferait d’énormes économies. Lors de la dernière édition de la Coupe de l’America, Emirates Team New Zealand disposait d’un budget estimé à 80 millions d’euros, dont 36 millions de dollars néo-zélandais (22,1 millions d’euros) de subvention apportés par le gouvernement de Nouvelle-Zélande.