Tout est fait à la dernière minute pour le judo. Après le coup de gueule du président de la fédération internationale sur le site olympique, les judokas français ne sont plus obligés de porter le kimono du Coq Sportif, l’équipementier officiel de l’équipe de France olympique, à 24 heures du début des compétitions.
La fédération française de judo « s’est mise d’accord avec le Coq sportif », l’équipementier officiel de l’équipe de France olympique, pour laisser le choix à ses athlètes de porter le kimono qu’ils veulent lors des Jeux de Paris 2024. « On s’est mis d’accord avec le Coq sportif pour qu’on mette les judokas dans les meilleures conditions pour qu’ils performent », a expliqué Stéphane Nomis jeudi en conférence de presse. Après avoir travaillé avec le Coq Sportif « pendant trois ans pour délivrer des kimonos de qualité à tous les judokas (…) il se trouve qu’à certains judokas, ça ne leur allait pas », a développé le président de la fédération sous contrat avec Adidas en temps normal. À partir de samedi pour les premières catégories (-48 kg féminine et -60 kg masculine), « on aura les meilleurs kimonos pour nos athlètes », a-t-il rassuré. Le nombre de judokas qui porteront la marque olympique officielle n’a pas été précisé par la fédération.
La vice-championne olympique des -57 kg Sarah-Léonie Cysique a par exemple dit qu’elle ne mettrait pas le judogi du Coq: « J’ai pris un kimono qui me convient ». Au contraire, en -81 kg Alpha Djalo mettra du Coq « car c’est le kimono qui nous a été donné. Il me va très bien et c’est ce qui compte, habituellement on porte du Adidas mais je ne suis pas concerné par la polémique ».