La panneautique autour des circuits de Formule 1 affichera prochainement de nouvelles marques issues des paris en ligne, après un accord conclu avec Liberty Media, le propriétaire de la Formule 1. Une première dans l’histoire de la discipline.
Pourquoi les opérateurs de paris sportifs ont-ils attendu si longtemps pour s’intéresser à la Formule 1 en tant que plateforme marketing ? Ils se sont toujours intéressés à la compétition phare du sport automobile. Mais jusqu’ici, c’est-à-dire sous le règne de Bernie Ecclestone, ils étaient interdits d’accès aux circuits. Le Britannique avait toujours refusé de contracter des accords marketing avec les sociétés de paris en ligne, de peur de ternir l’image de la compétition. Liberty Media n’a pas autant de scrupule. Formula One, la société gérant la F1, a conclu un accord dont le montant dépasserait les 100 millions de dollars pour autoriser les sociétés de paris en ligne à devenir ses sponsors durant cinq ans. Un virage à 180 degrés donc, mais il faut bien rentabiliser les 8 milliards de dollars investis en 2016 pour racheter les droits de la F1. Pour le directeur général de Formula One pour les opérations commerciales, Sean Bratches, les spectateurs ont pris l’habitude de voir les sociétés de paris en ligne comme sponsors dans beaucoup d’autres sports. L’accord a été conclu avec Interregional Sports Group (ISG). Au cours des cinq prochaines années, ISG pourra sous-licencier des droits à une sélection d’opérateurs dans les différents pays. Ils pourront afficher leur marque sur les circuits, sur des tableaux électroniques ou des écrans pendant les courses. En revanche, les opérateurs ne seront pas autorisés à montrer des cotes ou à encourager les spectateurs à parier pendant les Grands Prix.