Le propriétaire de l’écurie Jordan Grand Prix, Eddie Jordan, a tenté de stopper ses poursuites contre Vodafone (voir La Lettre du Sport n°281), le leader mondial des réseaux de télécommunications mobiles. Mais la justice britannique l’a tout-de-même condamné au règlement des frais de justice.
Jordan avait poursuivi Vodafone pour rupture de contrat. Eddie Jordan accusait Vodafone d’avoir accepté de parrainer son écurie avant de changer d’avis en faveur de Ferrari. Il exigeait un dédommagement de l’ordre de 150 millions de livres (210 millions d’euros). Cette accusation était finalement sans fondement solide sur le plan juridique. Aussi, devant le tribunal de Londres, l’écurie irlandaise s’est rétractée, estimant qu’elle avait plus à perdre qu’à y gagner. Cette volte-face a coûté plus d’un million d’euros à l’écurie.