Après l’ultime Grand Prix de l’année, l’opérateur téléphonique stoppera son soutien à l’écurie de Formule 1 dont il est partenaire-titre depuis 2007. Mais McLaren disposerait déjà de son remplaçant.
En cessant le sponsoring de McLaren et en quittant le monde de la Formule 1, Vodafone met un terme à une parenthèse longue de treize années. Au début des années 2000, Vodafone a fait irruption en F1. La marque apparaît pour la première fois chez Benetton en 2001, l’entreprise imitant alors son rival Orange, visible chez Arrows. Dès 2002, Vodafone change son fusil d’épaule et même de braquet en misant sur une écurie beaucoup plus visible, Ferrari. L’écurie italienne est alors au sommet de sa forme avec la marche triomphale de Michael Schumacher. Le contrat de trois ans est alors évalué à près de 50 millions de dollars par saison. Sur la carrosserie de la Scuderia, le rouge Ferrari cohabitera avec le rouge Vodafone et le rouge de Marlboro jusqu’en 2006. Pour gagner encore en visibilité, Vodafone rejoint McLaren pour devenir sponsor-titre de l’écurie britannique à partir de la saison 2007. L’opérateur téléphonique estime aujourd’hui être arrivé au terme de son investissement dans la F1. Au cours des six dernières années, nous avons établi de nouveaux standards en termes de marketing sportif, résume Morten Lundal, directeur commercial de Vodafone. Ce faisant, nous avons atteint tous nos objectifs.
Le départ annoncé de Vodafone n’inquiète pas McLaren. L’écurie britannique négocierait un nouveau contrat avec Telmex, l’une des sociétés du Mexicain Carlos Slim, l’homme le plus riche du monde, soutien de Sergio Perez, le nouveau pilote de l’écurie de Woking, et actuel sponsor de l’écurie Sauber. Selon la presse britannique, une montée en puissance du laboratoire GlaxoSmithKline n’est pas à exclure non plus. Le groupe pharmaceutique bénéficie déjà d’une visibilité importante sur les monoplaces à travers sa marque Lucozade. A suivre.