La poursuite de la carrière de Kamui Kobayashi en Formule 1 ne dépend pas seulement de son coup de volant. Le Japonais a besoin d’un sponsor. J’ai toujours pensé que si on voulait regarder en arrière et se considérer vraiment comme un pilote de F1, il fallait au moins monter une fois sur le podium. Sans cette photo, c’est un peu comme si on n’y avait jamais été, donc ça veut dire beaucoup pour moi, indique le Japonais de 26 ans au lendemain de sa 3e place à Suzuka. Son premier podium en F1. Le 3e d’un Japonais en 60 ans de F1.
Ces deux dernières saisons, Kamui a parfois souffert de la comparaison avec Sergio Perez, monté trois fois sur le podium cette année et qui remplacera Lewis Hamilton chez McLaren en 2013. Un Mexicain arrivé en F1 grâce aussi à l’argent du milliardaire Carlos Slim (Telmex), alors que Kobayashi, lancé dans le grand bain par Toyota, ne peut plus compter sur un constructeur ou un motoriste japonais pour garder sa place. C’est dommage, et ce n’est pas le travail d’un pilote qui doit plutôt se concentrer sur sa voiture et son pilotage, regrette-t-il.