Toyota Motorsport, l’entité issue de l’ancienne écurie nippone de Formule 1, a mis un terme à sa coopération avec l’écurie espagnole Hispania en raison d’un différend financier, a-t-elle annoncé dans une communiqué.
Toyota regrette qu’Hispania n’ait pas rempli ses obligations contractuelles en matière de paiement et veut poursuivre tous les moyens à sa disposition pour obtenir satisfaction, a indiqué Toyota Motorsport.
Toyota conserve la propriété intellectuelle de sa monoplace et se déclare libre d’engager des projets avec d’autres clients.
Hispania est l’une des nouvelles écuries qui n’a marqué aucun point en 19 courses cette saison.
La structure espagnole se dit très surprise. Cette question fera l’object d’une clarification ultérieure, a fait savoir l’écurie Hispania.
AUCUN POINT
Depuis la démantèlement de son écurie fin 2009, le constructeur nippon reste présent en sport mécanique par le biais de Toyota Motorsport, qui fournit ses services et son expertise à des structures impliquées dans plusieurs disciplines, dont la F1.
Hispania est l’une des trois nouvelles écuries à avoir découvert la Formule 1 en 2010. Comme les deux autres structures, Virgin et Lotus, Hispania n’a marqué aucun point en 19 courses cette saison.
Mais à la différence de ces deux autres équipes, Hispania, sans l’aval d’un sponsor principal – seuls les prénoms de ses pilotes ont orné les flancs de sa monoplace cette saison -, a semblé à la dérive financière et sportive.
Sur ses deux pilotes titulaires en début d’année, l’un, l’Indien Karun Chandhok, a disparu au bout de dix courses, remplacé par un pilote présumé payant, le Japonais Sakon Yamamoto, qui a couru sept piètres GP. L’Autrichien Christian Klien a également disputé trois piges peu concluantes avec Hispania.
L’autre titulaire, Bruno Senna, neveu de la légende brésilienne, a de son côté couru toutes les courses, à l’exception du Grand Prix de Grande-Bretagne.
Mais sa monoplace, conçue tardivement, a toujours semblé hors du coup, trustant avec une grande régularité le dernier rang sur la grille en qualifications. Un indice criant de son manque de performance.
