La FIA a lancé un appel d’offres pour la fourniture exclusive des pneumatiques aux écuries de Formule 1, mais également pour les championnats de F2 et de F3. L’accord débutera en 2025 et durera au moins trois saisons.
Depuis 2011, Pirelli fabrique et fournit les pneus de F1, le manufacturier italien ayant succédé à Bridgestone dans le rôle de fournisseur unique, la firme japonaise ayant auparavant connu la dernière « guerre des pneus » contre Michelin au milieu des années 2000. Pirelli est évidemment attendue comme candidate et favorite à sa propre succession.
Sauf surprise, Michelin ne devrait pas candidater. L’adoption du système de fournisseur unique, en place depuis 2007, ne convient pas à la marque clermontoise, qui juge cruciale la concurrence entre deux manufacturiers. Michelin estime également qu’un pneu doit être plus durable, quand la FIA cherche à imposer des pneumatiques qui se dégradent au fil des tours pour plus de spectacle.
Il y a toutefois une nouveauté dans le cahier des charges présenté aux manufacturiers pour le prochain cycle : « L’appel d’offres exigera également des fournisseurs potentiels qu’ils présentent une analyse de l’impact environnemental des pneus utilisés en Formule 1, et l’offre retenue devra faire la preuve de bonnes pratiques et d’innovation au moment de prendre en compte le cycle de vie complet des pneus », indique la FIA.
La F1 s’attend à tripler ses sponsors grâce à Las Vegas
L’organisation d’un Grand Prix à Las Vegas va dynamiser la quête de sponsors selon le PDG de Liberty Media, Greg Maffei. « Las Vegas, je pense, peut être un bon point de départ pour un renouveau du sponsoring en F1, explique Maffei. Nous pourrions voir de nouveaux partenaires arriver grâce à Vegas. Nous avons presque triplé les sponsors au cours des trois dernières années, et je m’attends à ce que Brandon (Snow, le directeur commercial de la F1, ndlr) triple encore cela au cours des trois prochains mois. Rien de moins ! »
Las Vegas, en novembre, sera le troisième Grand Prix disputé sur le sol américain cette saison après Miami et Austin. « La course nocturne sur le Strip va être emblématique, et à 22 heures – je ne pense pas qu’il y aura beaucoup d’Américains qui ne la verront pas. Ça va être sur toutes les émissions de télévision imaginables et je pense que ça va lancer un nouveau cycle d’intérêt pour les partenaires », continue le PDG de Liberty Media.