Clap de fin pour le Matmut Atlantique, mais toujours pas de nouveau partenaire pour le stade bordelais. L’appel à manifestation d’intérêt lancé par Bordeaux Métropole s’est clôturé avec un seul dossier : celui des supporters.
Le naming du stade Atlantique peine à séduire. Dix ans après l’accord signé avec la Matmut (2 M€ environ par an de 2015 à 2025), Bordeaux Métropole n’a reçu qu’une seule proposition à la clôture de son appel à candidatures, le 31 octobre : celle des Ultramarines, groupe historique des supporters girondins. Leur souhait ? Que l’enceinte porte le nom de René Gallice, ancien joueur et résistant.
« Les supporters ont déposé un vrai dossier, complet et argumenté », salue Julien Cottin, directeur du stade Atlantique, dans Sud-Ouest. Mais cette proposition, symbolique, ferme la porte à tout contrat de naming commercial. Pas question pour autant de précipitation. « Nous ne sommes pas dans l’urgence », assure Cottin, qui vise un partenariat de trois à cinq ans. L’étape suivante consistera à mener des discussions de gré à gré avec des entreprises déjà approchées ou à démarcher de nouveaux acteurs, notamment dans les secteurs de la banque, de l’assurance, de l’hôtellerie ou du transport aérien.
Reste que la situation sportive des Girondins de Bordeaux, relégués en National 2 après avoir perdu leur statut professionnel en 2024, ne facilite pas la recherche. Entre attachement populaire et impératif économique, Bordeaux cherche toujours le bon équilibre, et surtout un nom.
                                
	    	

