N’y aurait-il pas un effet Biétry-Josse ? France Télévisions n’a décidément pas de chance avec ses rencontres de football. Lorsque le service public achète très cher un produit comme la Coupe de la Ligue (10 millions d’euros annuels), les audiences sont médiocres et lorsqu’il acquiert à bon compte une finale européenne (1 million d’euros pour la finale de la Coupe de l’UEFA), les audiences sont aussi décevantes. L’an dernier, la finale entre le FC Porto et le Celtic Glasgow avait péniblement atteint 19,9% de part d’audience avec 3.785.720 de téléspectateurs. En 2002, la finale Feyernoord Rotterdam-Borussia Dortmund, diffusée sur France 3, n’avait réalisé que 17,9% de part d’audience.
Cette année, avec un club français à l’affiche, qui plus est l’ Olympique de Marseille, France Télévisions attendait logiquement un retour sur investissement. Le bilan est contrasté. France 2 a bien réalisé la meilleure audience de la soirée du mercredi 19 mai, et même sa meilleure audience de l’année tous programmes confondus, mais les chiffres obtenus ne resteront pas dans les annales. Près de 10 millions de téléspectateurs (9.867.360) ont suivi la finale de la Coupe de l’UEFA selon des chiffres de Médiamétrie cités par la chaîne. Soit une part d’audience de 42,3%.
La prochaine finale de la Ligue des champions, plus équilibrée, entre l’AS Monaco et le FC Porto, devrait passer ce cap des 10 millions de téléspectateurs. Mais ce sera sur TF1.