La finale de la Ligue des champions a réalisé samedi 31 mai la meilleure audience de l’année 2025. La large victoire du PSG sur l’Inter Milan (5-0) a été regardée par 11,5 millions de téléspectateurs en cumulant les audiences de M6 et Canal+.
C’était attendu. M6 a écrasé la concurrence. Pour sa première diffusion d’une finale de la Ligue des champions, la chaîne a été gâtée. La rencontre, dominée sur le terrain par le PSG (5-0 face à l’Inter Milan), a été suivie par 8,67 millions de téléspectateurs selon Médiamétrie. La part d’audience atteint 39,9 %. Sur la cible commerciale des FRDA-50, la part grimpe à 52,2 %. Canal+, codiffuseur du match, a attiré 2,85 millions de téléspectateurs, soit 13,1 % du public.
53% de part de marché
En cumulé, la finale a donc rassemblé 11,52 millions de téléspectateurs et 53,0 % du public (67,1 % FRDA-50).
Pas le record historique pour une finale de C1
C’est la meilleure audience de l’année 2025… mais pas pour une finale de Ligue des champions. En 2020, la finale PSG-Bayern avait réuni 11,4 millions sur TF1 et 922 000 sur RMC Sport. Elle s’était tenue en août, en pleine crise du Covid.
Le record d’audience pour une finale reste celui de l’OM en 1991 contre l’Étoile Rouge de Belgrade : 17,47 millions sur TF1. En 1993, la victoire de l’OM contre l’AC Milan avait rassemblé 16,6 millions (65,7 % PDA). En 2004, Porto-Monaco (3-0) avait attiré 11 millions de personnes (44 % de PDA) sur TF1.
Le Parisien – La Provence, le match dans le match.
Toute la presse française a salué le sacre du PSG en Ligue des champions, le premier de son histoire. Si Le Parisien encense la jeunesse rouge et bleue, La Provence n’oublie pas l’Olympique de Marseille, premier club français, vainqueur de la Ligue des champions il y a 32 ans. « À jamais les meilleurs », écrit le quotidien francilien. En écho, le quotidien sudiste a répondu : « À jamais les deuxièmes », écho à l’adage marseillais répété inlassablement depuis Munich 1993 : « À jamais les premiers ».
Le PSG encensé dans les médias internationaux.
Au lendemain du triomphe du Paris SG en Ligue des champions, la presse internationale est largement revenue sur le sacre parisien. Les médias soulignent le départ des grandes stars et la réussite du virage pris l’été dernier avec le pari de la jeunesse. « Avec l’exubérance de la jeunesse et l’immense richesse pétrolière du Qatar, le Paris Saint-Germain a enfin été couronné champion d’Europe », résume The Sun. Comme le journal britannique, ils sont nombreux à relever que le PSG, propriété du Qatar, a symboliquement accroché le titre suprême avec un effectif jeune et moins clinquant, après des années à parier très gros, et sans succès, sur les plus grandes individualités. « Qui a besoin de Lionel Messi, Neymar et Kylian Mbappé quand on a Doué ? », s’enthousiasme le média sportif américain ESPN. « Le Paris Saint-Germain a souffert en Ligue des champions après le rachat par Qatar Sports Investments en 2011. Avant cette saison, le club avait enchaîné 12 qualifications consécutives pour les huitièmes de finale et 12 séries d’échecs, dont certains à peine croyables. Un premier succès dans la compétition leur avait toujours échappé », rappelle le Guardian britannique. Le journal sportif espagnol Marca s’est concentré sur l’entraîneur parisien, Luis Enrique : il s’agit de « la plus grande victoire dans l’histoire d’une finale de Coupe d’Europe ou de Ligue des champions. Un fait qui reflète l’exploit de l’équipe de Luis Enrique. Il est très difficile de gagner une Coupe d’Europe. Et plus encore d’une telle manière […] Après avoir éliminé Brest, Liverpool, Aston Villa et Arsenal, c’était au tour des Italiens ». En Italie, la presse parle d’« humiliation » pour qualifier la déroute de l’Inter Milan. « C’est donc un cauchemar », dit la Gazzetta dello Sport : « On se demandera longtemps ce qui a été la kryptonite qui a paralysé une équipe de l’Inter méconnaissable ». « Finale sans histoire, le PSG humilie l’Inter », titre sur son site le Corriere dello Sport, soulignant la domination « en long et en large » des Parisiens.
