Martin Broughton, actuellement président de la compagnie aérienne British Airways, a été appelé pour piloter la vente du FC Liverpool. Je gérerai cette vente de la bonne manière, pour le bénéfice du club et de ses supporteurs. Liverpool est l’un des plus grands clubs du monde et mon objectif est de trouver de nouveaux propriétaires qui bâtiront sur les meilleures performances récentes du club afin de trouver le succès sportif, commente Broughton dont le nom circulait depuis plusieurs jours autour des Reds. Le club confirme avoir confié un mandat à la banque Barclays Capital (voir La Lettre du Sport n°587) pour le conseiller sur le processus de vente à la suite de l’intérêt manifesté par plusieurs repreneurs potentiels. Etre propriétaires du Liverpool FC pendant les trois dernières années a été une expérience enrichissante et excitante pour nous et nos familles, déclarent en choeur Tom Hicks et George Gillet, les deux co-propriétaires. Ayant aidé au développement du club, nous avons maintenant décidé de chercher à le vendre à des propriétaires qui auront l’objectif de l’amener à un niveau supérieur en termes de croissance et de développement. Traduction de la chose : les deux co-propriétaires américains, qui ont racheté le club en 2007 pour 219 millions de livres, ne souhaitent plus réinvestir un seul centime dans le football alors que le projet de construction d’un nouveau stade est gelé.
Pour rendre la mariée plus belle encore, la direction des Reds insiste sur les progrès commerciaux réalisés sous l’ère Hicks-Gillett, relevant que les revenus ont progressé de 55% et le bénéfice avant transferts de 60%. Mais le club, 18 fois champion d’Angleterre et quintuple champion d’Europe, est également endetté à hauteur de 237 millions de livres (270 millions d’euros environ). Et ce, sans avoir investit dans son stade comme a pu le faire Manchester United. Liverpool doit rembourser d’ici juillet 100 millions de livres sterling (114 millions d’euros) à ses créanciers, Royal Bank of Scotland et la banque américaine Wachovia.
Une bonne nouvelle pour Benitez
L’annonce vendredi de la mise en vente de Liverpool pourrait être une bonne nouvelle aux yeux de l’entraîneur, Rafael Benitez.
Il semble que le club avance dans la bonne direction. C’est positif. Cela pourrait être une bonne nouvelle, a jugé l’Espagnol. Benitez entretient des relations conflictuelles avec ses employeurs à qui il a reproché à de nombreuses reprises leur manque d’ambition sur le marché des transferts.