Un groupe de supporters du Manchester United, emmené par des figures éminentes de la City de Londres telles que l’économiste en chef de la puissante banque d’affaires américaine Goldman Sachs, Jim O’Neill, confirme son intérêt pour la reprise du club aux mains de la famille Glazer.
Le groupe, dénommé Chevaliers rouges (Red Knights), annonce soutenir l’actuelle direction du club. Mails il ajoute avoir tenu des discussions préliminaires et examiner la faisabilité d’un projet de reprise du Manchester United.
Ce groupe est aussi en contact avec une association de supporteurs du club, la MUST (Manchester United Supporters Trust), dans l’idée d’une nouvelle forme d’actionnariat qui ne viserait pas seulement à rétablir les finances du club mais à mettre les supporteurs au coeur du dispositif. Ces discussions en sont à un stade préliminaire, et aucune offre n’a été faite à la famille Glazer, tempèrent ces Chevaliers rouges, qui disent être composés d’individus à la fortune élevée et supporteurs de Manchester United. Un tel projet nécessite une reprise de la très lourde dette du club (719 millions de livres). Ainsi que
l’approbation de la famille Glazer.
Or, d’après le directeur général de Manchester United David Gill, la famille Glazer n’a pas l’intention de vendre le club dans l’immédiat. Les propriétaires sont des gens qui sont là sur du très long terme et ils l’ont montré avec (l’équipe de football américain de) Tampa Bay, qu’ils ont reprise en 1994-95, a-t-il dit. Ils ne sont pas vendeurs. Ce qui ne signifie pas que des gens comme ces Chevaliers rouges ne peuvent pas venir et exposer leurs idées, a-t-il ajouté.
Selon Gill, la proposition des Chevaliers rouges, qui consiste à avoir 20, 30 ou 40 personnes très riches qui dirigent Manchester United, je ne sais pas comment cela pourrait fonctionner concrètement. Les clubs les mieux gérés sont ceux où il n’y a qu’une seule personne qui prend les décisions : Roman Abramovich à Chelsea, Sheikh Mansour à Manchester City, Silvio Berlusconi à l’AC Milan. Trois formations qui accumulent les déficits… Ce qui n’est pas le cas de Manchester United.