Le maire de Londres Boris Johnson demande aux cinq clubs de football londoniens de première division de verser un salaire décent à leurs employés les plus mal rémunérés. Cela ferait de votre club un superbe exemple, s’il acceptait de payer ses employés les plus mal payés – vendeurs, personnel de restauration, nettoyeurs – au niveau du tarif de subsistance londonien, comme je vous incite à le faire, réclame Johnson dans ce courrier aux dirigeants d’Arsenal, Chelsea, West Ham, Tottenham et Fulham.
Le tarif de subsistance londonien est estimé à 7,45 livres de l’heure (9,4 euros), le montant de salaire horaire minimum légal en Grande-Bretagne étant de 5,52 livres (6,9 euros). Selon une étude récente, c’est ce deuxième montant que les clubs choisissent d’appliquer à leurs salariés les plus modestes. En comparaison, le salaire hebdomadaire des joueurs les mieux payés de ces clubs excède 100.000 livres (126.000 euros) par semaine.
Faisant état d’inquiétudes qui lui ont été transmises, le maire conservateur de Londres explique que des salariés payés à un prix qui peux leur permettre de subvenir raisonnablement à leurs besoins, tendront à être plus compétitifs, plus loyaux, plus fidèles.