Sportivement au bord du gouffre en Ligue 2, le GF 38 risque maintenant le dépôt de bilan. Selon le quotidien L’Equipe, la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) demande aux actionnaires japonais de verser 5 millions d’euros sur un compte bloqué.
Relégué la saison dernière de Ligue 1 en L2, le club isérois accusait déjà un déficit de 2,9 millions d’euros. Outre le décalage entre les prévisions des dirigeants et la réalité (Grenoble a budgété 4 à 4,5 millions d’euros de cessions de joueurs), une condamnation plane au-dessus du club à la suite d’un procès en cours avec la société Easi Marketing de Christophe Bouchet (Directeur général de Sportfive France), qui réclame un préjudice de plus de 2 millions d’euros. Un autre conflit oppose le club à la société Nec qui a installé les écrans géants dans le stade des Alpes.
Un étrange contrat de prestation fort onéreux
Mais ce n’est pas tout. Grenoble a signé un étrange contrat de prestations (nettoyage, sécurité et maintenance informatique) cet été avec la société Voyager, basée à Toulouse. Un contrat de 1,4 million d’euros qui plombe un peu plus les finances du club alors que le GF38 avait dû s’acquitter d’une somme inférieure à 1 million d’euros pour ces services la saison dernière. Curieuse-ment, la facture a augmenté alors que le club dispose également de contrats avec ISS pour le nettoyage et GRP pour la sécurité.
Devant la DNCG, Index Corp., le propriétaire du club, aurait avancé la tenue de négociations avec un repreneur pour la cession partielle ou totale du club.