Ce doit être une fausse bonne idée. Quand les tribunes françaises comment à fleurir le Qui ne saute pas n’est pas…, Julien Koré, un Lyonnais, flaire le bon coup. En 2001, il a l’idée de déposé la marque Qui ne saute pas n’est pas…. Les trois petits points sont importants car ils signifient que le slogan est exploitable à toutes les sauces. Encore faut-il avoir le moyen de le développer. En 2005, l’entrepreneur est placé en liquidation judiciaire avec en sens une brouille judiciaire avec l’Olympique Lyonnais. Julien Koré accusant l’OL de contrefaçon pour avoir utilisé sur un disque son slogan. Le jugement, rendu en janvier 2009, reverra les deux parties dans leur coin. La contrefaçon n’a pas été retenue par les magistrats, alors que Julien Koré a vu la validité de sa marque reconnue.
D’où aujourd’hui la vente aux enchères organisée par le liquidateur judiciaire propriétaire de la marque. Mais mise à prix 100.000 euros, elle a fait un flop. Cinq minutes après avoir lancé la vente, le commissaire priseur a constaté l’absence d’enchérisseur, surtout que la mise à prix était non négociable. Le liquidateur s’est refusé à évoquer une nouvelle vente sur des bases moins élevées.
