Selon le journal L’Equipe, Alain Le Roch, le président et actionnaire majoritaire du FC Lorient, aurait l’intention de céder ses parts. Ce dernier a démenti, mais il confirme vouloir céder la présidence et chercher à ouvrir le capital du club.
Actionnaire majoritaire depuis 2001 et président depuis 2005, Alain Le Roch expliquait dans L’Equipe ne plus avoir la capacité physique à assumer ce rôle de président. Ce n’est pas bon qu’un président ne donne pas de son temps à son club, indique-t-il. J’ai une activité qui m’amène à voyager beaucoup à l’étranger, poursuit le patron d’AES Laboratoire, âgé de 63 ans. J’ai besoin de me reposer et de gérer ma santé. Les noms du groupe de presse Robert Lafont et du groupe agroalimentaire Glon ont notamment été cités pour reprendre le club de Ligue 1.
Mais dans Ouest-France, le président lorientais a démenti cette version. Je le répète, le club n’est pas à vendre, répond Alain Le Roch au quotidien régional. Je cherche actuellement des partenaires fiables et crédibles pour garantir son avenir tout en gardant ses valeurs. Le FC Lorient a besoin d’augmenter ses fonds propres, ce qui passe par une augmentation de capital. Ceci dit, il n’y a aujourd’hui aucune urgence. Si je ne trouve pas de solution, je resterai actionnaire majoritaire la saison prochaine. Je me porte garant de l’avenir du club. Je n’ai pas l’intention de quitter le navire.
Une trésorerie tendue
Financièrement, il indique que la trésorerie du club est tendue. Mais Nous ne sommes pas si mal que ça, précise-t-il. Dans notre budget prévisionnel d’un peu plus de 29 millions d’euros, nous avions tablé sur une 14e place. Aujourd’hui, l’équipe pointe en 10e position. Si nous conservons ce classement en fin de saison, ce sera deux millions de plus dans les caisses. Il confirme par ailleurs être à la recherche de son successeur pour diriger le club. Lorient a besoin d’un président qui soit présent au quotidien pour dynamiser le club (…). Je suis donc prêt à passer le relais. Diriger, c’est prévoir et je n’ai pas le droit de ne pas penser à ma succession. Sur le plan des infrastructures, le club dispose désormais de deux terrains en herbe et d’un synthétique, pas aux normes mais qui permet de dépanner l’hiver. En ce qui concerne le stade, on avance également puisque la tribune sud devrait être ouverte au public en juillet 2010. Il restera juste ensuite à régler le problème de la tribune d’honneur qui est trop vétuste.
Au sujet de l’ouverture du capital, le président des Merlus précise avoir beaucoup d’entretiens, mais n’avoir reçu aucune proposition concrète.