Simple contre-temps ou vraie machine arrière ? Le conseil de surveillance de l’AS St-Etienne n’a pas acté comme prévu l’entrée dans le capital du fonds d’investissement américain, Global Emerging Markets. Mi-juin, le président du conseil de surveillance de l’ASSE, Bernard Caïazzo, sans préciser alors le nom de ce fonds, avait alors indiqué que la prochaine réunion du Conseil de concrétiserait une participation de 40% dans l’ASSE pour un apport au club de 20 millions d’euros destinés au développement de l’activité sportive. Chose qui n’est pas arrivée. Aujourd’hui, le Conseil de surveillance a donné son accord pour avancer avec le fonds d’investissement dont le siège est basé à New-York, indique Bernard Caïazzo dans Le Progrès. Mais la calamiteuse image de l’équipe de France et surtout les articles très durs parus dans le Times ont freiné les ardeurs des investisseurs, qui ont préféré prendre plus de temps dans leur réflexion. D’après Bernard Caïazzo toujours, cela a retardé les discussions, mais c’est indépendant de notre volonté. Ce n’est pas parce que Global Emerging Markets gère des milliards d’investissements qu’il ne va pas étudier sérieusement un dossier de 20 millions d’euros, continue l’un des deux actionnaires majoritaires du club avec Roland Romeyer.
Le Conseil de surveillance a, par ailleurs, entériné les comptes de la saison 2009-2010. Le club enregistre une perte de 2,6 millions d’euros, indique Bernard Caïazzo. C’est nettement inférieur à ce qui était prévu, puisque l’on avait tablé sur une perte plus importante en raison de la baisse des droits télé, à cause de notre classement.