SAIB (Saudi Investment Bank) devient un partenaire officiel du Real Madrid. L’institution financière devient la banque officielle du club en Arabie saoudite. Le royaume accélère ses investissements dans le football, même si l’organisation de la Coupe du monde 2034 lui est promise.
Plus rentre dedans que le Qatar, l’Arabie Saoudite ne perd pas une seconde pour s’implanter dans les différentes strates de la planète football. Ils sont nombreux à profiter de sa générosité. Le Real Madrid par exemple en contractant avec SAIB. « Cette alliance permettra à SAIB de se rapprocher des supporters du Real Madrid en Arabie saoudite et d’offrir à ses clients de meilleurs services, produits et expériences uniques, adaptés à leurs besoins et préférences spécifiques » selon le communiqué. Le club espagnol souligne que cet accord est distinct des activités du Fonds public d’investissement public (PIF) de l’État, qui possède Newcastle United. Il souligne également que l’accord n’affectait pas son partenariat avec Emirates Airline, le transporteur national des Émirats arabes unis.
L’axe Real/Moyen-Orient fonctionne bien
Le Real, en plus d’ajouter un sponsor régional de plus à son portefeuille, continue de renforcer son ancrage au Moyen-Orient par le biais de partenariats commerciaux. Récemment, le Real avait conclu un contrat pluriannuel avec Visit Dubai.
Le partenariat intervient alors que l’Arabie saoudite multiplie les investissements dans le football, même si l’organisation de la Coupe du monde 2034 lui est promise. Dans les 72 heures qui ont suivi sa déclaration d’intérêt pour le tournoi planétaire, plus de 70 associations membres de la FIFA se sont publiquement engagées à soutenir le royaume. En même temps, les confédération asiatique et africaine ont accueilli Visit Saudi en tant que nouveau partenaire commercial. L’office du tourisme saoudien a également conclu un contrat de parrainage avec la Liga, tandis que l’équipe italienne de l’AS Roma arbore désormais le message « Riyadh Season » sur son maillot.
Dommage pour la Ligue 1 que l’Arabie saoudite ne s’intéresse pas à ses droits TV…