Comme des instances internationales telles que l’Unesco ou l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le statut fiscal de la FIFA va lui permettre d’éviter de payer des impôts sur les sociétés en France malgré l’ouverture de bureaux annexes à Paris et l’emploi de près de 70 salariés, selon des informations du Monde.
Selon les éléments recueillis par le quotidien du soir, les activités de la FIFA à Paris seront « non-commerciales et non-lucrative » et lui donnent donc l’opportunité de bénéficier d’un statut privilégié en France. Le bureau parisien est centré sur le programme de développement Forward et des questions de gouvernance et de coopération avec les fédérations africaines. Si l’instance avait un temps envisagé de transférer ses activités marketing dans la capitale, le risque d’être contraint de payer l’impôt sur les sociétés l’aurait refroidie. En Suisse, son régime fiscal avantageux lui permet de n’être imposée qu’à un taux de 12% sur ses bénéfices, sachant que l’entreprise table sur des recettes d’environ 5,6 milliards d’euros sur le cycle 2019-2022, selon son dernier bilan financier pour l’année 2020. La FIFA a négocié avec le ministère de l’Économie et des Finances que ses salariés disposent du statut de « travailleurs détachés » qui les dispense de s’acquitter de cotisations fiscales en France et leur permet de rester sous le statut de protection sociale suisse pendant deux ans. En revanche, les nouvelles embauches pour le bureau de Paris seront soumises au régime fiscal français.
Fondée en 1904 et d’abord installée dans l’Hexagone, l’instance sportive avait déménagé son siège à Zurich (Suisse) en 1932. Le retour d’une partie de ses activités avait été négocié depuis la fin de l’année 2018 par Gianni Infantino et Emmanuel Macron. Noël Le Graët, président de la FFF, a été nommé délégué du président de la FIFA pour l’annexe parisienne et le représentera à Paris.
Claro nouveau Supporter régional de la Coupe du Monde 2022
L’opérateur de télécommunications sud-américain Claro signe un contrat de Supporter régional en vue de la Coupe du monde 2022 au Qatar. L’accord couvre le marché sud-américain. De par son statut de Supporter régional, Claro s’appuiera sur son association avec la compétition pour proposer des campagnes promotionnelles exclusives aux consommateurs en Argentine, au Brésil, au Chili, en Colombie, en Équateur, au Paraguay, au Pérou et en Uruguay. Ils pourront notamment bénéficier d’éléments de marques, de billets et de contenu pré-produit.
« Claro nous aidera à faire monter la température avant la Coupe du Monde et à promouvoir cette édition historique en Amérique du Sud, un continent qui a déjà fourni le vainqueur de la compétition à neuf reprises », a commenté Nick Brown, directeur de la sous-division Revenus commerciaux de la FIFA.