La fin des travaux de gros oeuvre de l’Allianz Riviera, le futur grand stade de Nice (35.000 places), a été célébrée lors d’une cérémonie au cours de laquelle le logo de l’assureur sponsor a été dévoilé.
Avec la fin des travaux de gros oeuvre, l’Allianz Riviera devrait accueillir les premières rencontres de l’OGC Nice en août 2013. Présent sur place pour l’occasion, Jean-Pierre Rivère, président du club niçois, attend impatiemment de pouvoir entrer dans les lieux. Le nouveau stade sera pour nous un atout pour grandir et on espère être à la hauteur. Avant le premier match de l’OGCN, le contre-la-montre du Tour de France, prévu le 2 juillet, permettra à des millions de téléspectateurs de voir l’Allianz Riviera pratiquement achevé. En septembre 2013, le stade doit également accueillir les Jeux de la Francophonie.
Le naming du stade par l’assureur allemand, le premier d’un stade de l’Euro 2016, permet à la ville de Nice de réduire sa facture de 1,8 million d’euros par an pendant neuf années. Enfin presque puisque le coût total des travaux a été revu à la hausse. De 217,7 millions d’euros prévus au départ, il est passé à 243,5 millions aujourd’hui, dont 65 financés par la ville de Nice.
L’identité graphique de l’Allianz Riviera dévoilée est une représentation stylisée en 3 dimensions qui valorise le stade comme lieu de vie pluriel et multifonctionnel. Conçue par l’agence Terre de Sienne, la forme du logotype, réalisée en rondeur et transparence met en valeur l’enceinte. Le logo épouse les lignes de la région (éco-vallée, littoral, horizon). La marque Allianz sera visible sur le toit et la façade du stade et présent sur tous les supports d’information et de communication du stade.
Musée du sport : bagarre en vue
Interrogé sur l’ouverture du Musée national du Sport, prévu dans le projet du stade, Christian Estrosi, député-maire de Nice, espère que l’Etat, principal bailleur de fonds, n’aura d’autre choix que de tenir ses engagements initiaux, c’est à dire verser les 8,4 millions d’euros promis. L’ancien ministre est prêt à engager des procédures contre l’Etat au besoin.
Selon le maire UMP de Nice, l’Etat a réduit de 8,4 à 2 millions d’euros sa subvention et propose seulement, en plus, des virements annuels de 500.000 euros, ce qui obligerait Nice à emprunter, ce dont il n’est pas question.