La Fédération internationale de football (FIFA) conclut une assurance pour 650 millions de dollars (514,6 millions d’euros) pour les Coupes du monde de 2010 et 2014.
Pour assurer que les Coupes du Monde de 2010 (en Afrique du Sud) et 2014 (au Brésil) aient le succès escompté – s’il y avait des catastrophes naturelles et d’autres actes – nous avons prévu de faire assurer ces deux événements, précise le président de la FIFA Sepp Blatter. Ces assurances ne couvrent pas la non délivrance des Coupes du monde, a souligné le secrétaire général Jérôme Valcke, mais couvrent une attaque extérieure sur l’organisation, une catastrophe naturelle ou pas, qui oblige à repousser (l’évenenement) vers un autre pays ou dans le temps.
M. Valcke a cependant assuré être en temps et en heure pour l’organisation de la Coupe du monde en Afrique du Sud. Le président de la FIFA a par ailleurs rassuré sur les effets de la crise financière mondiale, indiquant qu’elle n’avait pas d’impact sur la fédération. Nous nous trouvons dans une situation de privilégiés, a affirmé M. Blatter. Pour le moment, nous n’avons pas perdu d’argent et sommes bien organisés et équipés pour faire face à la crise actuelle selon M. Blatter.
Une analyse détaillée de l’impact potentiel de la crise financière mondiale sur les finances de la FIFA a été présentée à la Commission des Finances de la FIFA, puis au Comité Exécutif. Cette analyse indique que la FIFA n’a pas perdu d’argent et qu’elle est bien armée pour faire face à la crise actuelle grâce, entre autres, aux : diversification des actifs financiers, très faible exposition à la volatilité des devises, fait que 95% du budget des recettes 2007-2010 soit sous contrat, bonne maîtrise des coûts et enfin diversité du portefeuille des partenaires commerciaux et des diffuseurs.