Aramco, la compagnie pétrolière publique de l’Arabie saoudite, a signé un accord de partenariat avec la FIFA jusqu’à fin 2027. Le géant pétrolier devient « partenaire mondial majeur » de la FIFA.
C’est une surprise. Pas l’officialisation du contrat, éventé depuis la désignation de l’Arabie Saoudite comme pays organisateur de la Coupe du monde 2034, mais sa durée. Finalement l’accord couvre une classique période de quatre ans. Aramco, souvent présenté comme l’’entreprise la plus rentable du monde, devient partenaire de la FIFA « avec des droits couvrant plusieurs événements » dont la Coupe du monde 2026, aux États-Unis, au Canada et au Mexique, et la Coupe du monde féminine en 2027.
Annoncé comme un « contrat record », le montant de l’accord n’a pas été divulgué. En fin d’année, The Times avait évoqué un engagement d’Aramco jusqu’en 2034 à raison de 100 M$ (plus de 90 M€) par an. Quoi qu’il en soit, l’accord viendra compléter le budget de la FIFA, largement revu à la hausse pour la période 2023-2026. L’instance espère ainsi des revenus de 11 milliards de dollars (10 milliards d’euros) sur le cycle.
La FIFA préfère mettre en avant « un engagement commun en faveur de l’innovation, du développement et de la création d’initiatives sociales d’envergure, conformément à la mission de la FIFA de rendre le football véritablement mondial ».
« Ce partenariat aidera la FIFA à organiser avec succès ses compétitions phares au cours des quatre prochaines années et, comme tous nos autres accords commerciaux, il nous permettra de soutenir encore davantage nos 211 associations membres à travers le monde », précise Gianni Infantino, président de l’instance dirigeante.