Les Championnats d’Allemagne de 1re et 2e divisions ont généré pour la première fois de leur histoire des recettes supérieures à deux milliards d’euros lors de la saison 2008-2009.
D’après la Ligue allemande de football (DFL), le chiffre d’affaires des 36 clubs professionnels s’est établi à 2,03 milliards d’euros, soit une progression de 5,3% sur un an et un doublement en dix ans.
Tout marche très bien pour la Bundesliga, mais nous ne pouvons pas nous endormir sur nos lauriers : en temps de crise, il devient difficile de poursuivre cette +success-story+, indique Christian Seifert, le directeur général de la DFL. Une façon habile de préparer un prochain exercice plus difficile ? Au cours de la saison, les clubs français, après trois années de résultats positifs, sont repassés dans le rouge et le résultat de la saison en cours pourrait être encore pire. Le déficit pourrait atteindre 100 millions d’euros selon les prévisions.
Avec un modèle légèrement différent du modèle français (plus de recettes de partenariat et de billetterie, mais moins de transferts), la Bundesliga suit une croissance plus saine. Les recettes reposent sur trois piliers, détaille Christian Seifert: les droits de retransmission (594 millions d’euros), la publicité (573 millions d’euros) et les ventes de billets (424,5 millions d’euros) avec une fréquentation record en Europe de 41.900 spectateurs par match et un prix de vente moyen de 20,79 euros, le plus bas parmi les cinq grands Championnats européens.
Les bénéfices après impôts sont en revanche passés de 24,5 à 11 millions d’euros. Et surtout, ils ne sont plus que 16 clubs à conserver la tête hors de l’eau, contre 24 un an auparavant.