Un juge rejette l’offre de 242 millions de dollars formulée pour le rachat de la franchise de hockey sur glace des Phoenix Coyotes (NHL) par Jim Balsillie. La décision souligne une fois de plus la singuralité du système américain. Le millionnaire canadien espérait pouvoir installer cette franchise en difficulté à Hamilton, près de Toronto (Canada). Les Coyotes sont installés à Glendale, près de Phoenix. Or, pour la justice américaine, la NHL a le droit de décider qui peut acquérir une franchise et où celle-ci peut être réimplantée.
Le juge a également rejeté l’offre de la NHL, à hauteur de 140 millions de dollars. Il a toutefois laissé la porte ouverte à une amélioration financière de cette offre qui n’exclurait pas de la répartition des revenus de la vente entre le propriétaire actuel, Jerry Moyes, et son actionnaire minoritaire Wayne Gretzky, démissionnaire.
La franchise de l’Arizona a été placée il y cinq mois en état de banqueroute par Jerry Moyes, contre la volonté de la NHL. Depuis, Balsillie, créateur de la firme Blackberry, s’est plusieurs fois manifesté pour racheter la franchise et la déménager au Canada. Balsillie n’en est pas à son coup d’essai. Par le passé, il a tenté d’acquérir les Pittsburgh Penguins et les Nashville Predators.
Depuis leur installation à Phoenix en 1996, en provenance de Winnipeg, les Coyotes ont toujours eu des problèmes financiers.