Gilles Moretton, directeur du tournoi de tennis de Lyon et président de l’ASVEL, club de basket-ball Pro A, fait l’objet d’une procédure de licenciement de Canal Plus Events dont il était le directeur délégué depuis 2007. Interrogé sur son avenir à l’issue du dernier Open de Lyon, Gilles Moretton avait répondu qu’il serait toujours à la barre de l’épreuve, sauf si on me vire. Plus qu’une allusion, le directeur du tournoi de tennis avait déjà saisi le conseil des Prud’hommes après avoir constaté que ses prérogatives de directeur délégué de Canal Plus Events étaient rognées depuis quelques mois. De son côté, son employeur a engagé une procédure de licenciement avec mise à pied.
Entre les deux parties, il s’agit de dénouer des liens qui se croisent et se recroisent. Ancien joueur de tennis professionnel (80e mondial en 1982), finaliste de la Coupe Davis en 1982 aux côtés de Yannick Noah, Gilles Moretton, 51 ans, avait créé le tournoi de tennis ATP de Lyon, disputé pour la première fois en 1987 et dont Canal Plus Events est aujourd’hui propriétaire après avoir racheté la partie événementielle d’Occade lancé par Moretton. Ce qui laisse planer le doute sur la pérennité de l’épreuve. A Lyon en tout cas. Moretton est également PDG de la holding Gones et sports, actionnaire majoritaire de l’ASVEL Basket, dont il est le président. Or, Canal Plus Events est en contrat avec le club villeurbannais en tant que régie commerciale et billetterie. A l’heure où le club se lance dans l’édification de sa future grande salle de 15.000 places, ces tensions sont malvenues.
Tony Parker attend une décision
Tony Parker a relaté sur son site internet la visite que vient de lui faire à San Antonio une délégation villeurbannaise dans le cadre du projet de salle multifonction. Nous attendons maintenant impatiemment avec Gilles Moretton et Roland Tchenio (président de la Société de projet de salle multifonction) la confirmation par toutes les parties concernées de la localisation du projet sur le Grand Lyon. En fonction, nous pourrons passer très vite à la phase suivante. Mais il ne faut plus trop attendre, les interlocuteurs américains étant notamment courtisés par d’autres projets sur l’Europe où ce marché devient très dynamique compte tenu du retard accumulé, explique ainsi le triple champion NBA, vice-président de l’Asvel.