BetClic se classe à la première place des sites sportifs de paris en ligne, trois mois après l’ouverture du marché, selon un sondage BVA dévoilé par le groupe Mangas Gaming, propriétaire de BetClic et d’Everest Poker. Pourtant, le marché français n’est pas rentable pour les opérateurs.
Directeur général de Mangas Gaming, Nicolas Béraud, explique cette première place par la vraie expertise de BetClic pour les paris sportifs, la simplicité et la convivialité du site et son offre diversifiée. Il a également cité le rôle des ambassadeurs de renom, comme les équipes de football de l’Olympique Lyonnais et de l’Olympique de Marseille ou de rugby du Stade toulousain qui portent des maillots siglés BetClic, ou le handballeur Nikola Karabatic et le basketteur Tony Parker.
Le joueur type de BetClic serait un homme de trente ans qui parie avant le match (64%) et pendant le match (36%), effectuant dix paris par semaine pour une mise moyenne de 9,93 euros et sur le football en grande majorité (63%), suivi par le tennis (27%), le basket (3%), le rugby (1%), et le reste des sports (6%). Aujourd’hui, les internautes parient majoritairement pour le plaisir. On peut s’attendre à ce que des sports moins médiatiques prennent plus d’importance avec la reprise des divers championnats, indique Nicolas Béraud. On apprend aussi qu’il n’existe pas de passerelle entre les paris sportifs et le poker, seuls 20-25% des parieurs essaient le poker, l’inverse n’étant pas vrai.
Le directeur de Mangas Gaming a par ailleurs annoncé que son groupe devrait enregistrer un produit brut des jeux (différence entre les mises et les gains des joueurs) de 375 millions d’euros en 2010 (contre 200 millions d’euros en 2009, et 300 millions à périmètre constant, soit une progression de 25% en un an). Le groupe compte 12 millions de clients et 1.200 salariés dans 25 pays. Pour autant, Nicolas Béraud reconnaît que le groupe n’était pas rentable en France pour le moment, dénonçant une nouvelle fois une fiscalité trois fois plus élevée qu’en Grande-Bretagne et demandant que le taux de retour au joueur (ce qui revient au joueur), actuellement fixé à un maximum de 85 % en France soit laissé à l’appréciation des opérateurs (il est d’environ 95-96% dans certain pays européen). C’est la loi française qui veut ça, du coup, cela limite l’effet de concurrence, estime Nicolas Béraud. Sur les 15% restants, qui constituent nos revenus bruts, 60% partent sous forme de taxes, alors que par exemple, elles ne sont que de 15%-20% en Italie. Il faudrait équilibrer les taxes et aussi empêcher les joueurs de jouer sur les sites étrangers qui restent illégaux, mais qui proposent des cotes plus intéressantes pour les joueurs résidents en France. D’après le dirigeant de Mangas Gaming, il est structurellement impossible de gagner de l’argent sur le marché français. Surtout que dans les paris hippiques, le PMU est toujours le seul à proposer des paris tels que le Quinté.
Unibet dans le Top 5 !
Le sondage BVA, réalisé en ligne entre le 13 et le 15 septembre auprès de 300 joueurs a donné le classement suivant : betclic.fr, suivi de parionsweb (Française des Jeux), pmu.fr, bwin.fr et unibet.com. Ce dernier site n’est pas autorisé à proposer des paris en ligne aux joueurs français par l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel).