Le président du comité parlementaire britannique de surveillance des fonds publics – oui ça existe – a reconnu mercredi son inquiétude devant le budget serré des jeux Olympiques de Londres en 2012. Ce qui est inquiétant, c’est que la situation financière est serrée. Sur ce qu’il reste dans le budget olympique pour les imprévus, la plupart est déjà allouée à des risques connus. Mais des problèmes imprévus continuent d’apparaître et mettent le fonds d’urgence devant de nouvelles demandes, met en garde, Edward Leigh.
La situation est serrée, il n’y a pas de place pour la complaisance et nous n’avons qu’une flexibilité limitée pour répondre aux problèmes nouveaux à l’approche des Jeux, a encore prévenu le parlementaire.
Selon le rapport de son comité, le donneur d’ordre des Jeux, l’Olympic Delivery Authority (ODA), ne dispose plus que de 1,27 milliard de livres (1,42 milliard d’euros au cours actuel) sur les 2,75 milliards de livres (3,1 milliard d’euros) initialement prévus dans son fonds d’urgence. Le budget global des Jeux s’établit à 9,32 milliards de livres, soit près du triple de ce qui était prévu quand Londres a remporté l’organisation de la compétition en juillet 2005.
Edward Leigh s’est également inquiété que, pour rester dans le budget, il faudra recevoir quelque 600 millions de livres du développement du village olympique.