Respecter le budget prévu pour les jeux Olympiques de Vancouver en 2010 va représenter un véritable défi d’ici le début de l’événement en raison de la crise économique actuelle, estime le directeur général du Covan (comité d’organisation), John Furlong. Les dix prochains mois seront vraisemblablement les plus difficiles auxquels ait jamais été confronté un comité organisateur de JO d’hiver, a dit M. Furlong dans une interview au quotidien La Presse. On s’est organisé pour remettre un budget équilibré. On ne dépensera pas ce qu’on n’a pas. A ce stade-ci, on essaie toujours très fort de rendre à terme le projet qui a été planifié. Mais on reste sur nos gardes, a ajouté le directeur du Covan.
M. Furlong a par ailleurs minimisé le risque que pourrait représenter pour les JO une faillite de deux de ses principaux partenaires, General Motors et Air Canada. A ce stade-ci, ce n’est pas un scénario auquel on pense. GM a répondu à chacun de ses engagements, du plus petit au plus grand. Même chose pour Air Canada. S’il y a un problème, on trouvera une solution. On est optimiste mais (…) on est prêt si un problème survient, a-t-il indiqué.
Fin janvier, le Covan avait dû réviser à la hausse son budget, de 7 % à 1,76 milliard de dollars canadiens (1,11 milliard d’euros), pour tenir compte de la détérioration de la situation économique internationale. A eux seuls, les coûts pour assurer la sécurité aux JO ont quintuplé par rapport à ce qui avait été prévu lors de leur attribution en 2003, pour atteindre 900 millions de dollars canadiens (549 millions d’euros).
En outre, la province de Colombie-Britannique est venue aux secours des Jeux en approuvant une loi permettant à la mairie de Vancouver d’emprunter 458 millions de dollars canadiens (279,5 millions d’euros) pour achever le village olympique.