Selon une enquête du SIA (SnowSports Industries America), les ventes d’équipement de sports d’hiver ont baissé, aux Etats-Unis, de 5%, à 2,82 milliards de dollars, comparativement à la saison dernière (2,95 milliards de dollars).
Selon le rapport, sur la saison 2008-2009, les ventes ont diminué de 5% en valeur et de 3% en volume. Parmi les équipements particulièrement touchés, on trouve les skis alpins (75.000 paires vendues en moins), les skis de fond (moins 8.000) et les surfs (moins 34.000 exemplaires). Et ce, dans un contexte où les détaillants ont baissé leurs prix, en diminuant leurs marges, afin d’attirer les clients.
Les ventes d’équipement ont diminué de 12% par rapport à l’an dernier, alors que les stocks d’invendus ont augmenté de près de 19% en dollars et de 12% en volume.
Légère hausse des volumes, mais sévère baisse des prix
En jouant sur les prix, les détaillants ont réussi à écouler plus de vêtements avec une hausse constatée de 2% en volume. Cependant, en valeur, la baisse est de 6%.
D’après SIA, ces résultats trouvent leur origine dans la prudente humeur des fournisseurs, des détaillants et des consommateurs, due à la situation économique ambiante. Le rapport ajoute que l’impact du ralentissement économique sur le marché des sports de neige a été sans précédent par rapport au passé. Cette récession a de particulier qu’elle a entraîné un étranglement du marché du crédit, des coûts plus élevés et une réduction des ventes sur le marché des sports d’hiver, indique SIA.
Dans ce climat actuel, l’organisation s’attend à des concentrations de détaillants et des marques. D’autant que pour l’hiver 2009-2010, le niveau des commandes est considéré comme bas.
Rossignol présente son plan social
A Sallanches, dans l’usine Dynastar, la dernière qui fabrique des skis en France, un comité central d’entreprise s’est déroulé en présence de Bruno Cercley, le patron de Rossignol, sur la restructuration prévoyant la suppression de 275 postes en France (450 dans le monde). Selon Eric Sommaire, élu CGT de Rossignol : Le plan de restructuration présenté est une injustice qui met en péril la pérennité de l’entreprise. Bruno Cercley, qui évoquait précédemment ce plan de remise en piste comme une base de concertation, ne partage pas ce point de vue.