La Région Auvergne-Rhône-Alpes et ASO annoncent la transformation du critérium du Dauphiné en « Tour Auvergne-Rhône-Alpes ». Tadej Pogacar aura donc été dimanche le dernier vainqueur de l’épreuve sous son ancien nom.
En 2026, le successeur du Slovène pourra inscrire à son palmarès le Tour Auvergne-Rhône-Alpes. C’est l’annonce qui a été faite lundi après-midi au siège de la Région à Lyon (Rhône) par le président Fabrice Pannekoucke, le directeur du cyclisme chez Amaury sport organisation (ASO) Christian Prud’homme et le directeur de l’épreuve Bernard Thévenet. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes voit dans cette évolution de « naming » un symbole fort : « Notre territoire est une terre de cyclisme. Cette course en est un vecteur populaire, patrimonial et touristique. » Le nouveau nom vise aussi à donner une portée plus large à une course longtemps associée au journal Le Dauphiné Libéré. « Ce n’est plus un territoire restreint, mais une épreuve qui reflète toute notre région », souligne Bernard Thévenet.
Avec près de 10 millions de téléspectateurs dans 190 pays et 26 diffuseurs, l’événement gagne en visibilité. « Le Tour Auvergne-Rhône-Alpes, c’est déjà une réalité. Il reste plus que jamais une étape essentielle avant le Tour de France », résume Christian Prudhomme.
Le soutien financier de la région sera renforcé avec un budget total de 600.000 € par an sur quatre ans, avec notamment un nouveau logo pour la course intégrant celui de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Créée en 1947, la course d’une semaine s’est d’abord appelé le critérium du Dauphiné Libéré, avant de prendre le nom de critérium du Dauphiné en 2010, suite au rachat de l’épreuve par ASO, la société qui organise entre autres le Tour de France. Le critérium est justement l’une des courses majeures de préparation au Tour comme l’a montré l’édition 2025 où Tadej Pogacar a devancé Jonas Vingegaard. Les deux hommes sont les favoris de la Grande Boucle qui débute à Lille le 5 juillet.