Comme le pressentait, le géant français de la distribution E.Leclerc est le nouveau parrain du maillot à pois du Tour de France. Il prend la suite de Carrefour, sponsor du maillot du meilleur grimpeur depuis 2009.
Le géant français de la distribution E.Leclerc (37,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017) sera à partir de 2019 le sponsor du maillot à pois de meilleur grimpeur du Tour de France, prenant la suite de Carrefour, ont annoncé lundi les organisateurs de la Grande Boucle. «Je me réjouis d’accueillir sur le Tour de France une enseigne aussi proche des consommateurs que le Tour l’est de ses spectateurs», s’est félicité le directeur du Tour Christian Prudhomme. «Pour E.Leclerc, qui agit depuis plus de 65 ans pour promouvoir le meilleur du patrimoine culinaire et les artisans de nos régions, se marier avec le Tour est tout simplement… naturel!», a estimé Michel-Edouard Leclerc, PDG d’un groupe qui compte 681 magasins. Avec cet accord, l’enseigne soutiendra également Paris-Nice (en mars 2019), Paris-Roubaix (en avril 2019) et l’Etape du Tour, cette course qui permet aux cyclistes amateurs de courir sur le tracé d’une étape du Tour de France comme les coureurs professionnels. Une alliance dont le coût n’a pas été divulgué officiellement, mais estimé à près de 8 millions d’euros annuels sur quatre ans. Soit environ trois fois le montant du contrat précédent.
Depuis 1975, le maillot blanc à pois rouges récompense le meilleur grimpeur du Tour de France. Il a été remporté en 2018 par le Français Julian Alaphilippe. Carrefour était le sponsor du maillot à pois depuis 2009, en ayant pris la suite des supermarchés Champion passés sous son enseigne. L’entreprise avait annoncé fin mai qu’elle ne renouvelait pas son partenariat avec le Tour de France, qui prenait fin avec l’édition 2018, ainsi que celui avec l’équipe de France de football, qui arrivait à échéance après la Coupe du monde 2018 en Russie. Dans le cadre de la stratégie du nouveau PDG de Carrefour, Alexandre Bompard (grand plan de transformation et de réduction des coûts avec l’ambition d’investir dans le commerce en ligne et de refondre son offre de produits frais, notamment bio) la politique de parrainage du groupe a été remise à plat. La place auprès de la Fédération française de football (FFF) n’est pas restée vacante. Intermarché a pris la succession de Carrefour dans la foulée.